A Maluku, Aristote Ndangi prône l’autoprise en charge

Le développement de la République Démocratique du Congo n’intéresse pas seulement le gouvernement, mais aussi le peuple congolais. Aristote Ndangi Mambueni est ce jeune de Maluku à Kinshasa qui veut changer sa municipalité. Il y a deux ans, il a créé l’association « Biso nde Maluku ». A travers son collectif, il entreprend, rassemble et motive ces semblables pour réaliser ces différents projets. « Pour le moment, nous avons mis une pause. Mais, nous pensons continuer nos objectifs dès que la situation politique sera stabilisée », a déclaré Aristote Ndangi -Président de l’association « Biso nde Maluku ». Il nous a accordé cette interview pour présenter au monde sa structure et son agglomération qui possèdent plusieurs potentialités. Bonne lecture !

Quels sont les objectifs que poursuivent votre association ?

Bison nde Maluku a pour objectifs de :

– Faire connaître aux tiers et défendre la vraie identité des maleboises et malebois ;

– Faire valoir et soutenir la culture maleboise avec un accent particulier sur l’éducation ;

– Sensibiliser et rassembler les filles et fils du contraint pour la promotion des valeurs.

 

Où et quand avez-vous eu cette idée lumineuse de promouvoir votre commune ?

L’idée de la structure est conséquence des plusieurs tentatives d’aventures de mêmes formes. En 2010, avec un groupe d’amis avec qui nous avions étudié ensemble, nous avons créé AJAM (Association des jeunes pour un avenir meilleur) -une structure purement culturelle.

 

Mais celle-ci a souffert faute des difficultés financières. Étant donné qu’il n’y avait à l’époque qu’une seule personne qui travaillait, donc moi. C’est alors en 2015, le 25 juillet que nous avons eu l’idée de rebondir l’aventure, mais en une autre forme, avec une vision plus large. Cependant, nous convoquons une réunion à Maluku pour sensibiliser d’autres personnes et pour plus des objectifs, nous l’avons décidé de l’appeler « Biso nde Maluku », BM en sigle.

 

 

En deux ans d’existence, qu’avez-vous déjà relancé ?

Nous avons lancé à l’Institut de Maluku, une école de la place en 2016 une campagne de sensibilisation sur la langue française avec génie en herbe.

L’idée était de continuer ce programme dans toutes les écoles du milieu mais avec l’environnement politique qui gérée l’époque, nous en étions bloqués. Mais, nous pensons continuer nos objectifs dès que la situation politique sera stabilisée.

Le logo de « Biso nde maputa ». Ph.Dr.Tiers

Quelles sont vos perspectives ?

La perspective est de créer une classe des Malebois conscients et capables de poser des pierres pour faire évoluer Maluku. Tous nos objectifs cités ci-hauts se résument par le mot DÉVELOPPEMENT. Nous rappelons au monde que Biso nde Maluku est une organisation non gouvernementale pour le développement.

 

Maluku est une commune riveraine voisine de la ville de Brazzaville au Congo. Quels sont vos rapports avec la jeunesse de l’autre rive ?

Certes, nous n’avons pas encore eu des relations avec la jeunesse du Congo Brazza. Car, nous travaillons d’abord dans la commune. Il faut comprendre que la commune est si vaste avec 19 quartiers. Elle constitue en effet 79 % du territoire de la ville-province de Kinshasa.

 

Quel message adressez-vous à tous les ressortissants de Maluku éparpillés à travers le monde ?

A tous les Maleboises et Malebois résident dans la commune ou éparpillés partout dans le monde. Nous leur disons deux choses essentiels: Primo de ne pas admettre toutes les mauvaises qualifications leur imposé par les tiers ici à Kinshasa sur notre municipalité. Secundo : Qu’ils fassent la promotion de leur commune partout où ils se sont actuellement. Car, là où ils vivent, qu’ils sachent que Maluku l’un des milieux luxueux de la RDC.

 

En conclusion, que tout celui qui se considère comme Muan’a Maluku, nous rejoigne dans cette noble lutte. Car, ce n’est que l’homme, lui seul qui peut changer et développer son milieu.

CINARDO KIVUILA