FIPA 2018, du 30 août au 1er sept à l’Échangeur de Limete

L’édition 2018 du Festival International des Peuples Autochtones – FIPA – se tiendra du 30 août au 1er septembre prochain, à la place de la Révolution (ex.Échangeur de Limete). Les organisateurs l’ont annoncé et confirmé cet avant-midi en présence de la presse et de plusieurs partenaires notamment la Bralima.

 

Durant trois jours, le FIPA prévoit pour le public, plusieurs activités culturelles, festives et scientifiques entre autres, les concerts, les salons d’expositions, les vertus culinaires et pharmaceutiques de ces peuples autochtones, les conférences-débats, les réunions stratégiques, les prestations des groupes autochtones et autres.

 

Dans son allocution, à la place de l’Echangeur de Limete (Place de la reconstruction), le commissaire principal du Fipa a indiqué à la presse que cette 3ème édition connaîtra la participation des différentes communautés autochtones de la planète dont celles du Brésil, Indonésie, Malaisie, Norvège, Kenya, Tanzanie, Congo Brazzaville et Cameroun. « Le FIPA 2018 sera un temple du savoir où les peuples autochtones présenteront leurs réalisations pour les biens de nos communautés. Ces trois jours seront donc festif, culturel et scientifique. Les universitaires et les autochtones échangeront sur plusieurs points qui concernent l’avenir de notre planète. Nous invitons la population kinoise et les touristes à venir passer ces jours avec nous pour enrichir leurs cultures générales et garder de très beaux souvenirs. Personne ne sortira de ce site comme elle est entrée », a avancé Patrick Saidi Hemedi –commissaire général de FIPA.

 

Il sied de rappeler qu’en République Démocratique du Congo, les pygmées sont repartis dans 21 sur les 26 provinces. Ils sont identifiés sous plusieurs appellations et ont des caractéristiques communes. A ce jour, ils sont vulnérables et nécessitent d’être considérés comme des humains à part entière, car, ils possèdent des connaissances capables de contribuer à la préservation de la nature et de la biodiversité. Le rendez-vous est donc pris.

CINARDO KIVUILA