Gims sur le clip de “ Le prix à payer ” : « C’est purement de la métaphore. Je n’ai jamais ouvert mes veines pour signer un contrat quelconque »

Il y a trois semaines, l’artiste rd-congolais, Gims a largué le clip de la chanson « Le prix à payer ». Cette vidéo a créé des remous sur les réseaux sociaux comme pas possible et tout le monde commentait à sa manière.

Dans ce clip, on voit une scène où le fils de Djuna Djanana signer une sorte de contrat avec son propre sang pour ainsi renoncer à sa liberté et à son âme. Par la suite, Gims connaît un succès fou, mais n’est plus maître de lui-même. Cela l’embête et quand il décide de quitter ce clan, le directeur artistique envoie des personnes cagoulées pour lui ôter la vie. Heureusement pour lui, un de leurs l’aide à s’échapper. Et, c’est la fin du clip.

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Lors d’une conférence de presse tenue à Dakar au Sénégal, le samedi 21 décembre 2019, Gims, en compagnie de son frère Dadju, a expliqué le clip qui fait couler beaucoup d’encres et de salives. « C’est purement de la métaphore. C’est une façon de reconstruire les choses. Il y a plein de rumeurs qui circulent sur moi, comme quoi : “ j’aurais fait un pacte et vendu mon âme ”. Ça fait rêver beaucoup de gens, surtout les africains malheureusement, qui croient que dès que leur frère réussi dans la musique, ce qu’il a vendu sa famille. J’ai volontairement fait ce clip parce que ça fascine les gens. Je savais qu’il allait faire du bruit », a déclaré Meguei sur ce clip qui cumule déjà plus de 8 millions de vues sur Youtube.


Et d’ajouter : « C’est une mentalité très africaine. J’ai vu plusieurs artistes européens le faire, il n’y avait pas de répercussions pareilles et comme c’est moi, africain, cela pose problème. Pour les gens qui savent décrypter les images, vous allez comprendre que ce sont des métaphores. C’est comme un tableau. Dans le clip, quand je signe avec mon sang cela veut dire, la vie d’artiste te prend tout. Donc, ton temps, ta famille, des valeurs, etc. C’est comme si on signait avec le diable ».


L’artiste qui a récemment rempli le Stade de France, confie qu’il n’a jamais signé un contrat avec son sang. Il travaille dans la transparence et réussit son chemin grâce à son savoir-faire : « Bien sûr, je n’ai jamais ouvert mes veines pour signer un contrat quelconque. J’ai paraphé tous mes contrats avec un stylo normal et devant mes avocats et j’ai reçu un chèque ».

Gims et son frère Dadju se sont produits à Dakar le dimanche 22 décembre 2019.

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ETIENNE KAMBALA

https://soundcloud.com/eventsrdcfm243