Goldee Money, artiste au talent brute comme de l’Or

Artiste bruxellois d’origine rd-congolaise, Goldee Money est un jeune rappeur qui bouge les lignes en Belgique et sur les réseaux sociaux. Il a découvert sa passion pour la musique en écoutant les vieux disques de son père ainsi que le rap américain. Son nom est un état d’esprit qui représente en lui une attitude positive et son style de musique est une fusion de sonorités africaines et du hip hop dont il nous donne tous les détails à travers cette interview. 

 

C’est qui votre modèle ? 

Pour mon cas, c’est compliqué. Au départ, je voyais mes amis faire de la musique. Leur évolution dans ce milieu a suscité en moi l’envie de devenir musicien. J’ai été influencé par la culture du hip hop et le rap américain ainsi que la musique congolaise en écoutant les vieux disques de mon père.

 

D’où vous vient le nom de Goldee Money ? 

Ce sont mes deux grands-frères qui m’ont ainsi surnommé. Ils me disaient souvent que je faisais de l’or avec mes mains et qu’il fallait que mon travail produise de l’argent. A cette époque, je faisais beaucoup de beats. Le nom de Goldee Money est avant tout un état d’esprit que l’on retrouve dans ma musique.

Le jeune rappeur belgo-congolais Goldee Money. Ph.Dr.Tiers

 

Comment définissez-vous votre style de musique ? 

C’est un mélange de style africain où l’on retrouve la positive attitude mélangée avec mon vécu et ma vision du monde ainsi qu’avec mes origines congolaises et ma vie de rappeur Bruxellois. Dans ma musique, le public retrouve la sonorité africaine et américaine. Cela donne un très bon métissage.

 

Avec quels musiciens belges avez-vous déjà collaboré ? 

J’ai coopéré avec un certain nombre d’artistes tels que le groupe 400 Crew, Krym’s 2×500, Tyron et ZA. Ils sont tous des rappeurs à Bruxelles.

 

Envisagez-vous des featuring avec des rappeurs rd-congolais ? 

C’est tout à fait normal que je puisse réaliser des featuring avec des artistes hip hop de la Rd-Congo. En tant que congolais, c’est très important pour moi de me rapprocher de mes origines en faisant des collaborations avec mes compatriotes.

 

Dès que l’opportunité va se présenter, je le ferai avec plaisir. Je sais que mon pays a tellement de talents qui nous permettront de faire de bonnes choses.

 

Quels  thèmes et featuring retrouvons-nous dans « LVJ »  (Longue vie jeune) ?

Ce projet aborde divers sujets qui touchent les jeunes de plusieurs communautés. Je relate ma vie de tous les jours. Des choses qui m’ont marqué et qui me marquent. Cette réalité est exprimée de manière assez cru dans certains morceaux.

 

Ce projet est musicalement assez large et tout le monde peut se retrouver. Il y a également des titres d’amour parce que « LVJ » fait partie de la vie.

 

Qui est le producteur de « LVJ » ?

Je suis en auto production pour l’instant. Les résultats du travail que présente mon équipe suscitent de l’intérêt auprès des grands labels. Je suis sûr que les bonnes choses arrivent.

 

De quoi parlez-vous dans le titre « Boyeté » ? 

La chanson « Boyeté » est un jeu de séduction entre un homme et une  femme. L’anecdote que l’on retrouve dans ce morceau est celle d’une femme qui séduit un homme, mais à la fin, elle lui dit non.

YVES DIBOKO