Les autorités nous utilisent comme les filles de joie (Nyoka Longo)

Nous avons toujours été utilisés comme les filles de « joie » par les autorités, déplore l’artiste musicien Jossart Nyoka Longo.

 

« Nous sommes la seule classe sociale à qui les autorités ne prêtent pas attention. Nous sommes les plus frappés par cette crise de Coronavirus, plus de 4 mois sans prestations ».

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Sur TOP CONGO FM, il révèle que « nous avons même fait une chanson de sensibilisation contre le Coronavirus pour laquelle nous n’avons pas été payés. Le ministre de la Santé a promis de nous payer, mais il ne nous a jamais appelés ».

 

Ce manque de considération à l’égard des artistes musiciens serait dû au fait que « nous n’avons pas une structure fiable regroupant les musiciens ».

 

Voilà pourquoi « nous avons décidé de créer une structure pour nous représenter ».

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Reconnaissance d’un art noble

« La fête de la musique est une reconnaissance de cet art noble que nous exerçons. Cet art qui a un impact sur le plan économique, culturel, sociologique et peut apporter beaucoup dans l’éducation de la masse ».

 

À cette occasion, le patron de l’orchestre Zaïko Langa Langa avoue que « ce que je suis aujourd’hui, c’est grâce à la musique et et surtout grâce à Papa Wemba. C’est grâce à Papa Wemba que Zaïko été créé ».

 

Alors que l’artiste musicien Koffi Olomide s’est dit favorable pour la célébration du musicien plutôt que de la musique, Jossart Nyoka Longo estime que « quand nous fêtons la musique, nous fêtons aussi les musiciens ».

 

Il plaide pour que, en marge de la journée de la musique célébrée le 21 juin de chaque année, « qu’on se retrouve avec tous ceux qui participent à la musique pour un échange sur cet art ».

 

PCA de la Société congolaise pour les droits d’auteurs (Socoda), il regrette que « sur le plan économique, nous ne sommes pas protégés, même pas nos oeuvres. Au marché central de Kinshasa, il y a tout un pavillon où l’on vend nos produits piratés au vu et au su de tout le monde ».

Barick Bwematelwa (TOP CONGO FM)