Me Pappy Mbaki soutient les résolutions de la communauté internationale

A quelques jours de la commémoration du 56ème anniversaire de l’accession de la République Démocratique du Congo à son indépendance –le 30 juin, le Président national de la Jeunesse du PND et Coordonnateur national de l’Asbl Katumbi C’est lui Mon choix, Me Pappy Mbaki nous a accordé une interview pour passer en revue l’actualité politique dominer par la tenue des élections et le respect des droits humains. Il répond sans ambages à nos cinq questions.

En moins de 24heures, les Etats-Unis d’Amérique, l’Union Européenne et les Nations Unies se sont prononcées négativement contre Kinshasa. Comment trouvez-vous toutes ces réactions ?
Justement. Ce sont les signes qui démontrent que le régime de Joseph Kabila est à sa fin. Je pense qu’il est grand temps que ce régime revienne à la raison. C’est-à-dire d’organiser soit les élections présidentielles dont le calendrier est constitutionnellement prévue, soit que Kabila dépose le 19 décembre. Si non, il aura la population sur son dos.

Ne pensez-vous pas que les États-Unis d’Amérique, l’Union Européenne et les Nations Unies ne respectent pas un pays souverain ?
Non, il y a un principe en droit international appelé « ingérence humanitaire ». C’est un principe qui constitue un rempart contre les dérives humanitaires que des États commettent au nom de la souveraineté. Un État ne peut pas se réfugier derrière sa souveraineté pour maltraiter son peuple. Il n’est vous jamais arrivé d’administrer une gifle à une maman qui se met à tabasser à mort son fils ?

Ce n’est pas pour autant vous ne respectez pas les droits qu’elle a sur son enfant. C’est de même avec ces États et organisations internationales qui pensent que le peuple est en danger et doivent agir, ainsi pour éviter le pire.

Selon nos sources, l’opposant rd-congolais et modèle de votre Asbl KCM, Moïse Katumbi sera devant le Parlement européen ce 30 juin 2016. Est-ce vrai ?
Je ne suis pas officiellement informé, mais cela ne me surprend pas s’il y aurait une invitation dans ce sens en provenance du parlement européen. Parce que Moïse Katumbi est à ce jour, l’homme qui inspire confiance tant sur le plan national qu’international.

Pourquoi seulement le 30 juin, jour de l’indépendance ?
C’est un jour sacré pour la République Démocratique du Congo et qui symbolise la rupture. J’estime donc que c’est un beau jour parler des problèmes devant une telle instance.

Un message aux politiciens et à la population rd-congolaise ?
Aux politiciens congolais, surtout ceux de la majorité présidentielle de tirer les leçons de la fin du régime de Joseph Désiré Mobutu. D’arrêter de faire croire à Joseph Kabila qu’il est la seule personne en République Démocratique du Congo qui peut changer ce pays. Il est là depuis plus de 15 ans, mais avec quel bilan en ce qui concerne le respect des droits de l’homme et de la bonne gouvernance. Ils ne doivent pas lui faire croire qu’il peut demeurer éternellement. L’époque de la présidence à vie est révolue.

A la population, de rester vigilant le pays est en danger, elle doit barrer  toutes les manœuvres que monte le régime de Kabila pour se pérenniser au pouvoir.

HECTOR LEBO