Papa Wemba, ce 16 octobre, à Sultani Hôtel

Un grand rendez-vous musical s’annonce pour bientôt dans la Capitale rd-congolaise. Il s’agit de la production du chanteur congolais Jules Shungu Wambadio dit Papa Wemba en compagnie de ses poulains de Viva la musica, ce vendredi 16 octobre 2015, à l’Hôtel Sultani, à Gombe. A cette occasion, le vieux Bokoul proposera aux amoureux de la bonne musique un spectacle pas comme les autres, apprend-on des sources proches de l’artiste.

Au-delà du spectacle proprement dit, Papa Wemba fait appel à un metteur en scène professionnel pour que ce dernier apporte son regard côté scénique. Ce qui n’est pas familier dans le cercle musical en République Démocratique du Congo. Pourtant ailleurs, cette pratique est une attitude habituelle. Un exemple à suivre sans gène pour les artistes musiciens congolais qui souhaitent aller encore plus loin. Sans conteste, cela est une preuve de professionnalisme. Le public qui fera le déplacement pour l’Hôtel Sultani ce jour là, ne sera pas déçu, rassure-t-on.

Papa Wemba communiera avec ses admirateurs en leur offrant quelques unes de ses différentes œuvres notamment son dernier opus « Maître d’école » qui continue encore à faire parler de lui. Etant disciple de la rumba, il n’hésitera pas, lors de cette production, de défendre ce genre musical qui a fait d’eux des artistes musiciens congolais tout en leur donnant une vraie identité que certains envient jusqu’à présent. Wemba continue alors à prouver que cette musique n’a pas pris une ride comme d’aucuns l’estiment.

« Nous qui pratiquons la rumba maintenant, nous ne faisons que ce que d’autres ont eu à faire mais avec une nouvelle technologie. Je me définis comme maître d’école parce que je trône pendant plus de 3 décennies sur Molokai et Viva la Musica. C’est un mariage éternel. Je suis le seul maître absolu de cette institution. Je ne me vante pas pour dire que j’ai eu à former tel ou tel autre artiste. C’est vrai qu’il y a d’autres qui viennent apprendre. Moi, je me définis comme le maître d’école de la rumba parce que je suis parmi les attaquants et défenseurs dudit style musical », a-t-il laissé entendre dans l’une de ses interventions médiatiques, en souhaitant également de ramener la rumba sur la scène internationale comme cela fût le cas il y a quelques années.

Si certaines personnes hésitent encore de noter ce rendez-vous dans leurs agendas, ils risquent de regretter. Car, un travail d’arrache-pied se fait pendant les séances de répétition afin d’offrir au public un spectacle haut en couleur. Les featurings contenus dans l’album « Maître d’école » dont l’on note la participation de Nyoka Longo, JB Mpiana et Barbara Kanam seront bien exécutés par une équipe mixte.

PATRICK NZAZI