Poème : Ma fee

Il fallait vraiment que tu réapparaisses
Comme cette pluie qui nous caresse
Après les caprices de la saison sèche,
Après que mon cœur a battu sa dèche.

Il fallait aussi que tu redeviennes
Cette source dont ma lyre et mes mots proviennent,
Cette muse dont s’inspire ma plume
Pour dénicher, de mon cœur, la brume.
Cette muse que la ruse
Du baratin ne rend pas buse.

Il fallait encore que tu m’accordes
Ces moments d’utiles échanges dans la concorde,
A l’issue desquels nos âmes s’attirent
En écrivant cette anecdote loin de toute satire.

Il fallait par ailleurs que tu sois
Celle avec qui on veut être soi
Sans double face, sans hypocrisie,
En étant riches comme les rimes d’une belle poésie.

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Il fallait bien plus encore de l’amour en or
Pour que nous nous aimions de lors
Comme la bière aime le corps,
Et que lorsque la chair perd son décor,
Ils deviennent poussière après autant d’années.
Ils périssent ensemble comme des damnés.

Il fallait qu’en attendant le coup de fil de la mort,
Nous apprenions à profiter de la vie sans remords.
A raison ou à tort,
Au hasard ou par le sort,
Que nous vivions un vrai feed-back :
Quand je vois le noir, toi tu vois le black.

Et te voilà réapparue comme ma fée,
Celle qui fait de moi poète comme Orphée,
Celle qui me rend un homme tout fait,
Celle avec qui on crée notre monde parfait.

Te voilà ma fée, femme-glamour
Celle dont les fossettes me font l’amour
Dans les recoins de mon cœur.
C’est grâce à toi que rien ne m’écœure.
Et j’aimerai que tu souries comme d’habitude
Afin me mettre dans mon altitude.

7 Belo, Le Poète
Kinshasa, 01/10/2019