Poème : Moi sans modestie

Belliqueuse interface,
D’un oubli sans face.

Rigoureuse interligne,
D’une plume sans ligne.

Je suis le néant du vide,
Ou plutôt le vide du néant.

Né en ligne sans réseau,
Tout en étant connecté.

Rigoureuse interligne,
D’une plume sans ligne.

Je suis le néant du vide,
Ou plutôt le vide du néant.

Né en ligne sans réseau,
Tout en étant connecté.

J’absorbe tout vide pressant
Même s’il est impressionnant.

Pour ce,au vide qui s’aligne
Je surligne sa ligne
Sans que je le souligne
Tout ceci en sourdine.

Rugueuse guerre,
Qui ne tue pourtant guère.

Creux silence criant,
Qui viole bien le néant.

Je m’aime pas assez
En étant la panacée
D’un monde asséché
Et très mal assemblé
Alors, je vis en paraclet
Pour bien rassembler…

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Androïde humanisé,
Diable déshumanisé
Je suis plein de rien
Et vide de tout rien…

J’aime et je reste

Une anomalie statistique
Que je ne déteste,
Avec un coeur élastique
Qui n’est pas statique…

Je ne suis pas mécréant
Je ne sais être méchant
Le pire à chaque fois:
Ce que j’ignore le pourquoi?

Je ne vois jamais  rien,
Car rien c’est vraiment rien
S’il devient quelque chose
Ce que le vide est grandiose
Ce qui est à remettre en cause!
Fichu rien, t’es donc rien
Et moi, je suis tout dans rien!

Christian GOMBO