RDC – Culture : À travers le mannequinat, Déborah Nkumu souhaite relever la valeur de la femme dans le monde du showbiz

Entrepreneuse, actrice, mannequin et philanthrope, Déborah Nkumu plus connu sous le nom d’Abuana. Cette jeune femme animée d’une passion de parfaire dans le mannequinat, métier qu’elle a commencé depuis l’âge de 13 ans. Dans un entretien accordé à la rédaction d’Eventsrdc.com, Déborah est revenue sur son parcours professionnel, ses ambitions et ses moments forts vécus en tant que mannequin.

En 2013, elle défile dans une école, précisément dans la province du Kongo-Central, en République Démocratique du Congo. Arrivée à Kinshasa en 2015, elle intègre une agence de mannequinat et en octobre 2016, elle décida de travailler en freelance. Depuis, elle se cherche des contrats jusqu’à ce jour et s’inspire de la célèbre Carla Bruni, son modèle.

Comme toute personne accrochée à son métier, elle a aussi des moments qui ont, jusqu’à présent, marqué sa carrière de mannequin et parlant de souvenirs, la rd-congolaise cite Miss Diamond of the world en Algérie, Défilé V-Collection au Cameroun, Africa Meets-Kansai au Japon et pleins d’autres défilés au niveau national.

À la question de savoir si elle vit totalement du mannequinat ou c’est un passe-temps, Déborah Nkumu fait savoir que ce travail ne comble pas totalement ses besoins et qu’il n’est pas un passe-temps, car cela contribue beaucoup dans sa vie.

 

Certaines mannequins et autres personnes évoluant dans le show biz avouent que ce métier est l’autre forme de la prostitution, mais pour Déborah, cette affirmation ne tient pas débout.

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« Non. Malheureusement c’est la mauvaise considération du mannequinat, car, par notre travail de vendre les produits, beaucoup pensent qu’ils peuvent acheter les produits et la personne. C’est qui est archi faux, car c’est comme tout travail. Un mannequin fait que présenter les produits », nous a-t-elle confié.

Elle a également fait savoir qu’elle n’hésitera pas à conseiller sa sœur ou sa fille à pratiquer le mannequinat, car pour elle, c’est une profession noble.

Dans la culture africaine, les hommes interdisent parfois à leurs femmes certains métiers qui les exposent, mais pour Deborah, c’est difficile que son futur mari mette un terme à sa carrière. Tout dépend d’elle et son travail est primordial.

Ambitieuse, elle dit avoir le souhait de relever la valeur de la femme dans le monde du showbiz en Rd-Congo et venir en aide aux plus démunis.

Et, aux jeunes filles qui nuits et jours rêvent d’être mannequins et de prester à l’international, Déborah a lancé un message de confiance et persévérance. « D’abord, elles doivent se créer des principes. Que personne ne les décourage. Qu’elles aillent confiance en elles-mêmes et ne pas abandonner. Car, le succès vient avec la foi de ce qu’on croit », s’adresse-t-elle à la gente féminine.

CINARDO KIVUILA

TRESOR TSHINKUNKU