‘’RDC : L’inconscience culturelle amenuise nos chances à devenir une puissance continentale! ‘’ (Tribune)

Une puissance devient hégémonique par la force de son économie et de son armée. En revanche, en plus de cet aspect essentiellement répressif et régalien, l’hégémonie implique aussi une domination sur le plan culturel et artistique.

L’histoire médiévale nous renseigne que « tous les Etats-Nations ou Empire, qui ont dominé l’ordre politique mondial ont vu l’adoption de leurs cultures et modes de vie par leurs sujets-même quand cela ne faisait pas partie d’un dessein bien déterminé et bien qu’il y ait toujours existé un certain métissage entre cultures locales et celles des Etats conquérants. Ma domination culturelle peut toucher les relations humaines les plus intimes. L’influence culturelle des hégémonies peut persister longtemps après l’effondrement politique ».

En effet, en République Démocratique du Congo, on parle de la culture sans pour autant appréhender comment on peut s’en servir càd la valoriser non seulement à l’intérieur du pays mais également à l’extérieur et ce, dans le but de construire et consolider notre hégémonie. Il y a du chemin à faire, mais rien n’est impossible !
Loin de moi l’ambition de mener une étude empirique sur la philosophie de la culture ou de l’art, cependant pour mieux cerner le contour de mon sujet sur « l’inconscience culturelle amenuise nos chances de devenir une puissance continentale ! ». Je ne manquerai pas pour autant de m’intéresser entre autres aux questions sur la place de la culture dans le programme du Gouvernement ; comment construire la vocation culturelle de la RDC dans le contient et dans le monde ? ; peut-on élaborer une politique culturelle sans définir véritablement une identité culturelle de filles et fils de la RDC ?


En définitive, l’objet essentiel mais non exhaustif de cette analyse va consister dans la description des attributions du Ministère de la Culture et Arts tel un vecteur de renforcement de l’inconscience culturelle devant annihiler toute velléité hégémonique de notre pays dans ce secteur.
Place de la culture dans le programme du Gouvernement par Ordonnance N°19/077 du 26 aout 2019, le Président de la République, Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi a nommé les membres du Gouvernement en vertu des articles 78, 79 et 90 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour, sur proposition du Premier Ministre Ilunga Ilunkamba Sylvestre.


« Alea jacta est ! »
Sans plus tarder, le Premier Ministre présente le programme de son Gouvernement à l’Assemblée Nationale en vue de solliciter son investiture.


« Plus rien ne sera comme avant(…) » disait le Maréchal Mobutu ! Je pensais que ce vœu avait tout son sens dans le contenu du Programme du nouveau Gouvernement. En réalité, je suis resté sur ma soif.
Le Premier Ministre décline son Programme autour de 15 piliers-clés à savoir :
– La pacification du pays et promotion de la réconciliation, de la cohésion et de l’unité nationale ;
– Renforcement de l’autorité de l’Etat, promotion de l’Etat de droit et de la démocratie ;
– Redynamisation de notre diplomatie et réhabilitation de son image de marque ;
Lutte contre la corruption et les crimes économiques ;
– Amélioration de la gouvernance (…) ;
– Amélioration du climat des affaires (…) ;
– Diversification de l’économie (…) ;
Promotion et développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication ;
Lutte contre le changement climatique ;
Amélioration des conditions sociales (…) ;
Développement du secteur de l’eau et de l’électricité ;
Lutte contre la pauvreté et la marginalisation sociale ;
Autonomisation de la femme et de promotion de la jeunesse ;
Et enfin, cerise sur le gâteau : Promotion de la Culture, des Arts, des Sports et des Centres de Loisirs.


Au Premier Ministre de souligner que ‘’ces quinze piliers découlent de l’examen sans complaisance de la situation qui prévaut les principaux secteurs de la vie nationale. Leur réalisation va nécessiter la mise en œuvre d’un certain nombre d’actions aux plans politiques, sécuritaires et de la défense, économique et financier, reconstruction et socio-culturel.’’ Il chute en mentionnant que ‘’certaines de ces actions constituent des exigences immédiates, et d’autres relèvent de la nécessité de transformer structurellement notre société ainsi que notre économie.’’


Analysant de près cette déclinaison de bonnes intentions, je constate malheureusement que le secteur de la Culture et Arts en RDC n’est pas une priorité pour ce Gouvernement. Sans être pessimiste acariâtre, il suffit de voir la place lui réservée dans le Programme du nouveau Gouvernement adopté par l’Assemblée Nationale pour en déduire qu’une vision claire et orientée vers une réforme structurelle (institutionnelle) et opérationnelle devant conduire à la libéralisation du secteur pour créer tout un écosystème centré sur l’économie culturelle et artistique comme moyen de création d’emplois, amélioration de conditions de vie des artistes et opérateurs culturels, booster un tourisme culturel, de construire notre hégémonie et par-dessus tout de contribuer à l’augmentation de l’assiette fiscale. Dommage, le Premier Ministre était concentré à nous développer toute une litanie d’une rhétorique du déjà entendu, en sacrifiant volontairement le secteur de la Culture et Arts sur l’autel du politiquement correct.


Dans la même veine, pour un Etat aussi Multiculturel comme la RDC, dont les langues locales, les mets locaux, rites, traditions, les danses locales, les sonorités locales (folkloriques), l’histoire, les sculptures artisanales, la peinture, la maroquinerie locale, la Rumba, le théâtre,…constituent les atouts majeurs pour développer toute une économie culturelle génératrice de revenus, il est donc inconcevable que la vision du nouveau Gouvernement dans ledit secteur, ne soit concentré que sur les axes ci-après :
Procéder à un état des lieux avec l’implication des différents acteurs du domaine ;
Installer une grande maison de production musicale, théâtrale et cinématographique en partenariat avec le secteur privé ;
Mettre en place une politique d’encadrement des jeunes talents ;
Protéger plus efficacement les droits d’auteurs et des créations, qui ont été longtemps bafoués dans notre pays.
Telles seront les actions à impact visible du Gouvernement Ilunga dans le secteur Culture et Arts. Hélas ! en les scrutant à la loupe, le Premier Ministre a voulu tenté de s’échapper malgré lui au postulat selon lequel dans l’imaginaire collectif des congolais la culture implique ipso facto la musique Rumba. Ainsi, il sera trahi par son interrogation lorsqu’il dit ‘’comment expliquer que Kinshasa, capitale de la musique africaine et grand centre de diffusion de la culture, ne puisse disposer d’un grand studio moderne d’enregistrement, de salles de spectacle, de palais de la culture, d’amphithéâtre,…’’
Il est donc suicidaire et illogique de réduire le secteur de la Culture et Arts dans son seul aspect de la musique. Puisque seule la musique de Kinshasa constitue sa priorité, quel sort réservera-t-il aux écrivains, peintres, sculpteurs ? Si son Gouvernement se concentrera à la construction d’un grand studio d’enregistrement, quid des entrepreneurs culturels qui n’attendent que l’assainissement de l’écosystème culturel pour investir en y apportant des capitaux frais ? De tout ce qui précède la vision du Premier Ministre coulée dans son programme de Gouvernement porte les gènes d’une inconscience culturelle susceptible de freiner notre vocation hégémonique.


Les attributions du ministère de la Culture et Arts
Si le Programme du nouveau Gouvernement est tout aussi réducteur et confus dans son quinzième et dernier pilier relatif à la Promotion de la Culture, des Arts, des Sports et des Centres de Loisirs, en revanche, les attributions du ministère de la Culture et Arts sont on ne peut plus superflus en ce sens qu’il cantonne le Ministre au rang d’un simple facteur postal et non comme un véritable titulaire du pouvoir règlementaire sectoriel.

Sans doute parce que le budget alloué à son ministère ne lui permet pas les moyens de sa politique ou carrément parce que la plupart des Ministres qui se sont succédé sont plus des politiques invétérés que de culturels, et donc étant donné qu’ils tombent tel du cheveu dans la soupe, ils sont dépourvus de toute capacité inventive ou innovante pour booster ce secteur. Je garderai une mémoire pieuse à l’endroit du feu Professeur Banza Mukalayi, qui au-delà d’être un politicien Apparatchik, n’avait de cesse de promouvoir les activités culturelles non pas par contrainte mais par passion.
Par ailleurs, en m’appuyant sur l’Ordonnance N°17/025 du 10 juillet fixant les attributions des ministères encore d’application au moment de la rédaction de cette analyse, je dégage les points suivants comme attributions du ministère de la Culture et Arts :
– Promotion et développement des activités culturelles et artistiques ;
– Protection et promotion des droits d’auteurs et des droits voisins ;
– Protection et conservation des sites, des monuments et du patrimoine matériel et immatériel dans le domaine culturel et artistique de la nation en collaboration avec le ministère ayant le tourisme dans ses attributions ;
– Gestion des relations culturelles bilatérales et multilatérales, en collaboration avec le ministère ayant la coopération dans ses attributions ;
– Gestion des archives, des bibliothèques nationales et des musées nationaux ;
– Promotion et développement des activités culturelles et artistiques en rapport avec la lutte contre les antivaleurs ;
– Censure des chansons et spectacles, en collaboration avec les ministères ayant la justice et les médias dans leurs attributions.

Les attributions susmentionnées ne peuvent être mises en œuvre que par les différentes mesures d’applications prises dans tel ou tel domaine. Cependant, pour y arriver, le nouveau Ministre de la Culture doit actualiser les résolutions issues des Etats généraux de la Culture et Arts tenus à Kinshasa il y a plus d’une décennies, en associant cette fois-ci les Associations, Mouvements ou Organisations culturels indépendants ou paraétatiques en vue de travailler ensemble sur un Nouveau Plan quinquennal de la Culture et Arts. Et comme l’avait soutenu le Président de la République dans son programme de campagne : ‘’pour la RDC, l’heure d’opérer un choix qualitatif, c’est maintenant. Pour un Congo émergent, l’heure n’est plus à proposer quelques adaptions au système actuel. Nous devons changer de modèle. La crise est globale, la réponse doit être globale pour permettre une bonne redistribution des richesses profitables à tous les congolaises et congolais.’’

La culture et Arts : un outil de domination au service de la Nation congolaise
Je suis de ceux qui pensent, pour l’avoir expérimenté que la meilleure domination est celle qui s’opère sur le plan mental, car elle revêt un caractère de violence seulement symbolique, n’implique pas de recours à la force directe et tend à faire accepter comme normale dans le chef du dominé de la domination du plus fort. Il a donc toujours émergé des institutions, programmées ou spontanées, publiques ou privées de diffusion de la culture dominante. 
De ce fait, si je prends l’aspect de la mondialisation culturelle comme l’avait bien développée le Professeur Emile Bongeli, je constate avec lui que la superpuissance étasunienne qui pilote le processus ne se limite pas au simple règlement du commerce (Ex : contentieux sur l’acier entre les USA et l’UE…). Bien plus, pour faire accepter sa domination sur tous les plans, elle la fait intérioriser en l’imposant de manière subtile. Il faut, pour ce faire, tuer les cultures locales considérées comme non civilisées, donc réduire à néant les identités singulières, ethniques ou nationales. Si même puissance moyenne comme la France, dont on connaît la fierté et le chauvisme des nationaux, se plaint de la gravité de l’agressivité culturelle américanisant (elle évoque, en sorte de combat d’arrière-garde, l’exception culturelle), on comprend l’ampleur des dégâts causés dans des pays vulnérables à l’instar de l’Afrique.


Les USA sont servis par leur grande supériorité en NTIC qui leur offre des opportunités de domination culturelle sans précédent dans l’histoire contemporaine. Tout simplement parce qu’ils ont compris leur mission, celle de montrer la voie au reste de l’humanité, c’est ça l’identité culturelle et ils y mettent des gros moyens pour atteindre leurs objectifs. Et en RDC que pouvons-nous mettre en avant ?


En effet, toutes les prouesses technologiques en matière de diffusion des informations permettent aux Etats-Unis d’exercer la domination culturelle de manière totalitaire sur toute la planète, sans se heurter aux moindres obstacles. Ici, tous les moyens sont bons pour concourir à la diffusion de la culture américaine (Ex : médias, films, musique urbaine, documentaires…).


A titre illustratif, les films, affiches et autres voies de pénétration de la culture américaine gravitent autour de Hollywood. Elle est la capitale mondiale de l’industrie cinématographique. Toutes les productions filmographiques ne contiennent pas seulement une œuvre intellectuelle neutre, un simple CD destiné à l’exportation, mais également et surtout ‘’un mode de vie, une culture populaire quasi-intoxicante’’, à laquelle le public, une fois exposé, devient vite accroché. Ayant intériorisé la dimension hégémonique de leur pays dans le secteur de la Culture, les réalisateurs des productions cinématographiques et phonographiques diffusées dans la quasi-totalité des médias à travers le monde sont loin de nous vendre que des messages artistiques. Aujourd’hui, certains pays africains comme le Nigeria, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Kenya et la Tanzanie ont compris cette dimension expansionniste à travers leurs productions cinématographiques et musicales.

Par ailleurs, étant donné que le Premier Ministre considère ‘’Kinshasa, capitale de la musique africaine et grand centre de diffusion de la culture’’ c’est déjà un bon départ pour l’intériorisation de la dimension hégémonique ou expansionniste de la culture congolaise. Il ne suffit pas de le déclarer du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale, bien au contraire il faut repenser comme je l’ai écrit ci-haut la politique culturelle de la RDC en la réactualisant en vue d’élaborer un Plan National quinquennal de la Culture et Arts, budgétisé assorti des axes priorités réalisables à court-moyen et long terme. Il n’y a pas de la magie, tout est question de la volonté politique et d’une bonne organisation.


‘’Kinshasa, grand centre de diffusion de la culture’’ selon le vœu du Premier Ministre, doit être réellement un carrefour culturel aussi bien national, sous-régional que régional. A cet effet, la libéralisation du secteur des Droits d’auteurs et droits voisins, l’adoption d’une loi sur le régime spécial des artistes et sur les Entreprises culturelles, la création d’un Haut-Commissariat pour la Culture et Arts, la suppression d’un organe de censure digne d’une République autocratique seront les vecteurs pour une bonne promotion et développement des activités culturelles et artistiques.


Pour ma part, ce qui complique davantage la situation, c’est qu’il est difficile pour le pouvoir public de contrer cette offensive culturelle Euro-étasunienne, indienne, turque, nigériane et ivoirienne. C’est désormais un monstre à plusieurs têtes : jadis, c’étaient des films, les musiques ; aujourd’hui ce sont les écoles culturelles, les églises et les ONG à caractère scientifique. C’est un danger permanent et les attributions actuelles du Ministère de la Culture et Arts ne permettront pas à la RDC de contrer cette offensive.


Aux grands maux, des grands remèdes dit-on ! Je plaide pour la suppression de ce Ministère et son remplacement par un Haut-Commissariat de la République Pour la Culture et Arts, tel un organe technique indépendant, consultatif et opérationnel de promotion, production, diffusion, sauvegarde et développement du patrimoine culturel congolais et de l’identité culturelle. Et le Centre d’expertise, de certification et d’évaluation des œuvres de l’esprit s’appuiera sur la lutte contre le piratage et la contrefaçon, l’exploitation illicite et la protection de notre patrimoine culturel contre les importations des œuvres extérieures.


L’Amérique, superpuissance culturelle ne dispose pas d’un ministère de la culture, est-ce pour autant qu’elle soit incapable de la faire consommer ou imposer au reste de l’humanité ? La libéralisation culturelle sera un des meilleurs moyens de diffusion culturelle.


Conclusion
De tout ce qui précède, le contexte d’une mondialisation culturelle nous impose de développer une stratégie congolo-congolaise. Ceci passera par un renforcement du rôle de la RDC comme future puissance culturelle continentale à travers la mise en place d’un Haut-Commissariat pour la Culture et Arts en vue d’assurer une diffusion plus démocratique de notre culture, plus favorable à la croissance, à l’emploi et à l’amélioration de conditions de vie des artistes. Pour ce faire, le pays peut s’appuyer sur la production en langues Swahili et Lingala des œuvres de hautes qualités littéraires, cinématographiques, musicales sans oublier la mode et la gastronomie.


J’aimerais enfin une vraie politique industrielle culturelle en RDC et l’émergence de champions congolais en arts. La politique de la concurrence culturelle à l’échelle continentale ne doit pas faire obstacle à l’émergence de véritables champions industriels congolais et d’un tissu compétitif de petites et moyennes entreprises culturelles et artistiques (Ex la création d’un média privé sur satellite à caractère culturel sera un très bon vecteur de renforcement hégémonique).
Je plaide en outre pour la création par les Etats-membres de l’Union Africaine d’une Agence Régionale de l’innovation industrielle culturelle adossée à la BAD où le régime aux subventions des promoteurs et entrepreneurs culturels devra être mise en exergue. La RDC peut bien jouer ce rôle en prenant le devant sur la proposition d’une telle Organisation.


Le chantier est immense et il est décisif. De l’éducation culturelle en passant par la prise de conscience culturelle dépend notre émancipation, notre progrès matériel, notre développement individuel et collectif, et notre capacité hégémonique à relever les gigantesques défis que doivent aujourd’hui affronter notre pays.


Je veux que la RDC reste un grand pays de création et de transmission de savoir culturel et artistique. Il faudra assainir l’écosystème culturel pour attirer les investisseurs en luttant efficacement contre le piratage et la contrefaçon, modifier l’Ordonnance-Loi N°86-033 du 05 avril 1986 portant protection des droits d’auteur et des droits voisins et l’adapter aux réalités de l’heure.


Pour devenir une puissance culturelle continentale, il faut un système culturel organisé davantage autour de la créativité, originalité, l’esthétique et l’innovation et le Gouvernement doit assumer cette volonté de mobiliser les moyens nécessaires pour garantir à tous un accès à des biens culturels de qualité, partout sur le territoire comme une priorité. Ouvertement méprisées et tournées en dérision par tous les Gouvernements qui se sont succédé, les secteurs de la Culture, Arts et la création ne sont pas des suppléments d’âme mais le ferment de la société que nous voulons.
Pour tout dire, je veux une culture réellement démocratique, libéralisée et hégémonique, qui place les citoyens non seulement en position de voir ou d’écouter, mais aussi de faire, qui leur permette non seulement d’être spectateurs, mais également acteurs. Du spectacle vivant au patrimoine, en passant par les pratiques de loisirs et le livre, la création artistique et la culture ne doivent pas être subordonnées à une stricte logique financière. La RDC doit proposer au monde artistique africain de vraies perspectives, à rebours de la politique de casse sociale conduite par l’Organisation Internationale de la Francophonie. Et pourquoi ne pas faire partie de la dynamique sur la restitution des œuvres culturelles africaines spoliées par les anciennes puissances coloniales ?

Par Muabila-wa-Muabila Glody,
Avocat à la Cour
Certificate in European Union Law (Wurzburg Universitat-Unikin)
Certificate in International Trade System (Wurzburg Universitat-Unikin)
msglody.2015@gmail.com
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