Dans un communiqué paru le jeudi 25 juin 2020, l’ONG Journaliste en danger – JED – déplore avec fermeté les actes de violence dont ont été victimes les journalistes rd-congolais lors des manifestations organisées le mercredi 24 juin 2020 devant le Palais du peuple, à Kinshasa par les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social –UDPS -, parti du président rd-congolais Felix Tshisekedi pour protester contre les projets de loi sur la magistrature.
Selon JED, trois journalistes ont été la cible de ces violences qui leur ont causé des dommages corporels ou matériels. Il s’agit de Jean Marie Bassa -directeur du journal Flash info, qui a subi une attaque au siège de l’UDPS par un groupe de militants ; Claude Molisho – journaliste chroniqueur politique à la Radio télévision nationale congolaise – RTNC -, qui a été tabassé au Palais du peuple et a connu une fracture à son bras droit ; ainsi que Jean-Marie Kassamba -directeur à Télé 50 qui a vu sa résidence situe non loin du Palais du peuple, saccagée par des personnes qui balançaient des slogans hostiles à son endroit.
Pour JED, toutes ces attaques et menaces à l’endroit des professionnels de médias constituent des actes d’intolérance qui ne doivent pas rester impunis. Sur ce, elle lance un appel à tous les leaders politiques du pouvoir et de l’opposition, de se prononcer clairement contre ces violences récurrentes à l’endroit des médias et d’appeler leurs militants à respecter le travail des journalistes lors de leurs manifestations publiques.
GLODY NDAYA
