Arrêtée brutalement lundi 4 août à Kinshasa, la Directrice Générale Glody Ndaya va passer sa 2ème nuit aux arrêts.
Après une nuit au Commissariat provincial de la Police, elle a été transférée ce mardi 5 août 2025 au Parquet de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. Notre Directrice Générale passe la nuit au cachot du parquet. Les confrontations sont prévues ce mercredi 6 août 2025 entre les deux parties.
Son interpellation n’a qu’un seul motif : avoir autorisé, le 31 juillet 2025, la publication d’une enquête d’un cabinet tiers relayée par plusieurs médias panafricains, dont Eventsrdc.com, concernant le docteur Vincent Lokonga.
Selon cette enquête, ce dernier aurait monnayé les traitements de patients cancéreux entre 2 000 et 10 000 USD. Pourtant, ces soins sont garantis gratuitement par l’État congolais à travers le Programme National de Lutte contre le Cancer (PNLC).
Nous dénonçons une arrestation arbitraire et une tentative d’intimidation contre la presse !
Sans convocation préalable, Glody Ndaya a été piégée et arrêtée violemment par des individus en civil pour le Commissariat provincial de la Police. Lors de son audition au Commissariat, elle a invoqué l’article 104 de l’Ordonnance-Loi n°23/009 du 13 mars 2023 garantissant la liberté de la presse en Rd-Congo. Scandaleux : l’OPJ et les avocats de la partie adverse ont osé nier l’existence même de cette loi. Une ignorance inquiétante et inacceptable pour des acteurs censés défendre le droit.
L’Agence Médias Business Congo (MBC) dénonce avec force cette procédure irrégulière qui viole les droits fondamentaux, piétine la liberté de la presse et confisque le droit du public à l’information.
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