Kinshasa : Clôture de l’atelier sur la critique d’art à l’ère de l’intelligence artificielle

C’est dans une ambiance festive et remplie d’émotion que s’est achevé, ce jeudi 30 octobre 2025, l’atelier intitulé « Le critique d’art à l’ère de l’intelligence artificielle », marqué par la remise des certificats aux participants.

Ce moment a constitué le point culminant d’un programme de renforcement des capacités des journalistes culturels, ouvert le mardi 28 octobre, dans la salle du musée de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa.

Cette initiative fructueuse est portée par le Réseau des Journalistes pour la Culture et le Développement Durable (RJCDD), sous la coordination de Onassis Mutombo, avec le soutien de l’Institut Français de Kinshasa et de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, deux institutions partenaires engagées pour la promotion de la culture et de la formation. « Nous voulons que ces ateliers ne s’arrêtent pas là », a déclaré Onassis Mutombo, soulignant la nécessité de pérenniser ces espaces d’échanges et d’apprentissage.

De son côté, Françoise Balais, Directrice de l’Institut Français de Kinshasa, a encouragé les journalistes à valoriser les activités de restitution et à renforcer leur regard critique. « Cette formation s’inscrit dans notre politique globale de développement de l’analyse critique de l’art contemporain. »

L’atelier s’est déroulé en présence du Professeur Henri Kalama Akulez, Directeur général de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa et de plusieurs experts, dont Anne Lafont, historienne de l’art française très sollicitée par les médias internationaux pour ses analyses, Patrick Tankama, artiste et critique d’art, Jean Kamba, critique d’art, Charles Ntumba, critique d’art et le Professeur Pierre N’sana.

Pendant trois jours, les participants ont échangé sur les enjeux de l’intelligence artificielle dans la critique d’art, la pertinence du regard critique à l’ère numérique et les nouveaux défis de la culture contemporaine.

PLAMEDI MASAMBA