La salle mythique de La Madeleine a vibré au rythme d’une alchimie artistique inattendue et puissante de Solina, figure montante de l’afrobeat rd-congolais, le samedi 8 novembre 2025. Elle a électrisé le public venu célébrer la reine Mbilia Bel. En première partie de la Cléopâtre de la rumba, la “Poupée nationale” a transformé son passage en un moment inoubliable, porté par son énergie rayonnante, son charisme et une interaction naturelle avec les mélomanes.
Dès son apparition, Solina a imposé son identité scénique : chorégraphies millimétrées, voix limpide et assurance contagieuse. Les spectateurs ont repris en chœur ses hits dont le vibrant « Kiole », révélant une artiste déjà adoptée par le public bruxellois. Touchée par cet accueil, elle a exprimé toute sa gratitude : « Merci au public de Belgique pour cet amour qui me pousse à aller plus loin. Ma reconnaissance va aussi à maman Mbilia Bel, un monument qui inspire ma carrière. Partager la scène avec elle est un honneur immense ».
Cette reconnaissance et cette admiration mutuelle laissent entrevoir un futur commun entre les deux artistes. Complicité, échanges de regards, respect artistique… Les signes ne trompent pas : une collaboration pourrait bien se dessiner, au plus grand bonheur des amoureux de la musique rd-congolaise dans toute sa diversité.
Née en Allemagne, auteure-compositrice, interprète et danseuse, Solina a choisi il y a six ans de s’installer à Kinshasa pour y bâtir sa carrière. Elle manie le lingala, l’allemand, le français, l’anglais et l’espagnol avec aisance. Sa discographie, déjà captivante, compte des titres à succès tels que « Papa ya Bana » ou « Telema Bouger », qui l’ont investi comme une des nouvelles voix à suivre dans l’afrobeat rd-congolais. Rien ne l’empêche pour signer un ou plusieurs titres rumba, seule ou aux côtés de la celebrissime Marie Claire Mboyo alias Mbilia Bel.
À La Madeleine, elle a prouvé qu’elle n’est plus seulement une promesse : Solina s’affirme, conquiert et s’impose. Et si la reine Mbilia Bel a marqué l’histoire, la princesse de l’afrobeat semble prête à écrire la sienne… en héritière assumée. Son équipe managériale reste ouverte pour des contrats professionnels scéniques et discographiques.
KMC