Le sélectionneur des Léopards, Sébastien Desabre, donne déjà le ton concernant les ambitions de son groupe pour la Coupe d’Afrique des nations – CAN 2025 -, prévue du 21 décembre au 18 janvier 2026, au Maroc.
Logée dans le groupe D aux côtés du Bénin, du Sénégal et du Botswana, la Rd-Congo aborde cette compétition avec l’envie de faire mieux encore que lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, conclue à une historique demi-finale. Pour Desabre, aucun match ne sera simple.

« La principale leçon, c’est qu’aucun match n’est plus facile qu’un autre. Je suis convaincu que le match contre le Botswana sera aussi compliqué que celui face au Sénégal. Les paramètres sont différents, mais la difficulté est la même. Nous restons des outsiders. Aujourd’hui, nous sommes dans le top 10 africain au classement FIFA, mais plusieurs nations restent devant nous », explique-t-il dans un entretien accordé à CAFonline.
Le technicien français insiste sur la nécessité de confirmer : « Nous sommes dans une phase de progression. Lors de la dernière CAN, nous avons peut-être surperformé, et le plus difficile est toujours de confirmer. L’objectif est de montrer que ce que nous avons réalisé en Côte d’Ivoire n’était pas un one-shot, mais le signe que la Rd-Congo commence à s’affirmer à ce niveau. Les matchs contre le Cameroun et le Nigeria l’ont confirmé. »

« Nous avons des ambitions »
Après une CAN 2023 réussie -avec un nul face au Maroc, des victoires contre l’Égypte et la Guinée, puis une qualification en demi-finales- les Léopards veulent désormais s’inscrire dans la durée. « La première ambition, c’est de franchir le premier tour. C’est une étape essentielle. Une fois qualifiés pour les huitièmes de finale, on entre dans une phase de matchs couperets », rappelle Desabre.
Le sélectionneur refuse toutefois de brûler les étapes : « On ne se projette pas trop loin. Il y a d’abord la préparation, puis la phase de groupes. Ensuite, on verra. Ce qui est certain, c’est que nous avons une équipe capable d’aller loin. Les rapports de force évoluent, les tirages comptent, et personne n’est assuré d’atteindre les demi-finales ou de gagner la CAN, même les favoris comme le Maroc ou le Sénégal. »
Et de conclure : « L’histoire de la CAN est toujours pleine de surprises. Nous avons des ambitions : montrer que ce que nous avons fait en Côte d’Ivoire n’était pas exceptionnel, mais le début de quelque chose de solide. »

Mbemba et Bakambu, des relais essentiels du staff
Disposer de cadres comme Chancel Mbemba et Cédric Bakambu constitue un atout majeur pour Sébastien Desabre. Leur expérience facilite l’intégration des nouveaux et renforce l’équilibre du vestiaire.
« Chancel sera essentiel, bien sûr. C’est un capitaine exemplaire. J’y associe aussi Cédric Bakambu et d’autres cadres. Ce sont des joueurs qui montrent la voie, en termes de discipline et de professionnalisme. Cela facilite énormément l’intégration des jeunes, car nous sommes aussi dans une phase de renouvellement. Les jeunes voient des joueurs à 70, 80 ou 100 sélections et comprennent ce que représente l’exigence du haut niveau. »
La Rd-Congo ne se cache plus. La sélection nationale veut encore choquer le monde durant cette compétition pourquoi s’offrir le trophée de la CAN.
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ETIENNE KAMBALA