Le clash entre les dirigeants du FC Les Aigles du Congo et ceux du TP Mazembe prend une nouvelle dimension.
Après l’élimination des Aigles dimanche dernier au tour préliminaire de la Ligue des Champions CAF, le directeur de communication de Mazembe, Héritier Yindula, s’était moqué de la formation kinoise et avait taclé sévèrement Vidiye Tshimanga, président du club.
Dans la soirée de ce lundi 29 septembre 2025, la direction de communication des Samouraïs de Kinshasa à travers Sylvain Tubadiayi a répliqué dans un long message que nous vous proposons ci-dessous :

“À l’attention du Directeur de Communication du TP Mazembe,
Il est toujours plus facile de ricaner dans l’ombre que de briller sur le terrain. Votre mépris affiché après l’élimination des Aigles du Congo ne traduit rien d’autre qu’un profond malaise d’un géant en déclin. Rappelons-le froidement : vous n’avez pas été éliminés par nous, mais vous avez été incapables de nous battre pour gagner votre place.
En deux ans d’existence, les Aigles ont soulevé une Linafoot et disputé une Ligue des Champions — exploit que Mazembe n’a jamais su réaliser aussi vite, malgré ses 80 ans d’existence. Ce que nous avons accompli en deux saisons est bien louable.
Votre glorieux passé ne vous donne pas le droit de rabaisser ceux qui progressent. S’il faut parler d’histoire : le TP Mazembe de l’ère Katumbi gouverneur et celui d’aujourd’hui n’ont plus rien en commun. La magie s’est évaporée avec la perte du pouvoir. L’arrogance a survécu, pas la grandeur. Aujourd’hui, votre club est dirigé par une administration usée, aux méthodes dépassées. Vous êtes devenus une maison où les talents hésitent à frapper, et les conflits internes ne sont plus un secret.
Vous moquez la défaite d’un club de deux ans à Kashobwe ? Et vous, combien de fois vous êtes-vous effondrés sur tapis vert ? Vous payez le prix de l’héritage d’un système corrompu, longtemps protégé.
Quant au respect, commencez par en donner avant d’en exiger. Votre dirigeant, que vous défendez avec zèle, est peut-être puissant dans vos yeux, mais ses limites intellectuelles et son incapacité à s’exprimer même dans une langue maternelle restent une triste réalité.
Le TP Mazembe ne nous fera pas la leçon. Pas maintenant, pas dans cet état.
Vous criez victoire sur notre élimination comme si vous aviez vous-même décroché la qualification. Triste réalité pour un club historique qui se console avec les chutes des autres, faute de résultats propres.
En deux ans, les Aigles du Congo ont mis à nu l’imposture d’un système que vous défendez. Ce n’est pas nous qui devrions avoir honte, mais vous, qui tremblez devant une équipe née hier. Et pendant que vous vous agitez, vos collègues de même rang gardent le silence : c’est la différence entre les gens sûrs d’eux et ceux en perte d’influence.
Nous ne sommes pas à terre, nous apprenons. Et demain, pendant que vous parlerez encore, nous travaillerons.
Qu’on se le dise : la prochaine manche se jouera debout, et non dans les tweets.
RÉDACTION