RDC : La tombe de Marie Misamu profanée au cimetière Nécropole Entre Ciel et Terre

La mémoire de la célèbre chanteuse gospel rd-congolaise Marie Misamu a été une nouvelle fois bafouée. Selon des informations relayées par Parole Écrite, la tombe de l’artiste, inhumée au cimetière Nécropole Entre Ciel et Terre, à Kinshasa, a été profanée par des inconnus.

Les malfaiteurs ont emporté la statue de la défunte ainsi que les deux guitares décoratives qui ornaient sa sépulture, des symboles emblématiques de sa passion pour la musique et de son héritage artistique.

Sous le choc, Ruth Misamu, la fille de la chanteuse, a exprimé son indignation face à cet acte inqualifiable. « Comment un cimetière sécurisé peut-il laisser une telle chose se produire ? », s’est-elle insurgée, encore bouleversée.

Ce vol survient alors que la famille s’apprêtait à rénover la tombe en prévision du 10ᵉ anniversaire du décès de la star, disparue le 16 janvier 2016 à l’âge de 41 ans. « Si vous avez des informations, n’hésitez pas à nous les communiquer », a lancé un appel émouvant Ruth Misamu, espérant que justice sera rendue et que les objets sacrés seront retrouvés.

Une artiste éternelle dans les cœurs

Marie Misamu, de son vrai nom Marie Misamu Ngolo, demeure une figure majeure du gospel congolais. Connue pour sa voix puissante et son charisme scénique, elle a profondément marqué la scène musicale chrétienne en RDC et au-delà.

Sa discographie regorge de titres cultes devenus des classiques pour plusieurs générations de fidèles : « Nazhir Eliya », « Mystère du voile », « Nzambe ya ba impossibles », « Nzambe na Nzambe », « Tango Naye », « Maman Dimercy », « Adonai », « Tosepelaka na Yesu », « Motema » et « La Résurrection ».

À travers ses chansons, la chanteuse Marie Misamu prônait l’amour, la foi et la résilience des valeurs qui continuent d’inspirer aujourd’hui encore des millions de croyants.

Alors que la famille prépare une commémoration spéciale en janvier 2026, cette profanation vient raviver la douleur d’une perte toujours vive dans la mémoire collective.

KMC