La troisième journée du Kongo Music Expo a vibré au rythme de deux panels marquants, portés par des figures féminines engagées, mêlant réflexions, témoignages et plaidoyers en faveur d’une industrie musicale plus inclusive et consciente.
Dans le premier panel “Femmes dans l’industrie musicale : défis et opportunités”, Grâce Kaumba, productrice musicale, a livré un message fort, appelant à valoriser la voix et le talent des femmes dans la filière musicale.

« On doit donner une voix aux femmes, leur permettre de s’exprimer, respecter leur talent, mais surtout ne pas l’étouffer. Elles ont besoin de plus de lumière, et pour cela, il faut qu’on parle de ce qu’elles accomplissent aujourd’hui. Les médias doivent s’engager à relayer leur travail, car si on ne parle pas de nous, personne ne saura ce que nous réalisons. Et cela ne motivera pas non plus les jeunes filles à devenir managers ou productrices demain », déclare la patronne de GK Projects.
Dans le deuxième panel “L’artiste et l’engagement : quand la musique défend des causes”, la chanteuse Céline Banza a livré un témoignage sincère et motivant à l’attention des artistes émergents : « Pour tous les artistes qui veulent m’emboîter le pas, je leur dirais de croire en eux, de toujours croire en eux, de faire avec leur cœur, d’être vrais, et de s’écouter. »

Cette journée riche en émotions s’est clôturée dans une ambiance électrisante à la Petite Halle de l’Institut français de Kinshasa, avec de performances vibrantes de Jacob Jay, Djanel’Ange et d’autres artistes, donnant une belle note musicale à ces échanges profonds.
Un moment de résonance artistique et de conscience collective.
Lire aussi :
CHRISTIAN KIAKONDO