Depuis Moscou, JbdO envoie un message aux rd-congolais et autres peuples du monde

Artiste rd-congolais évoluant à Moscou, capitale de la Russie, JbdO vient de larguer son premier single, intitulé « Tu grattes les nuls ». Dans un entretien accordé à Eventsrdc.com, l’artiste s’est exprimé à cœur ouvert parlant notamment de ses perspectives pour une promotion aboutie de son œuvre. « D’ici août, je serai à Kinshasa pour une campagne de promotion dans les émissions de musique et la diffusion de mon nouveau single dans les médias locaux », a révélé JbdO. Entretien.

Comment se comporte votre single sur le marché du disque ?

Mon single est dans les bacs depuis maintenant une semaine. Je l’ai lancé sur des plateformes de téléchargement, entre autres YouTube, Google Play Store, iTunes. Faute d’une promotion adéquate, le public n’est pas encore accroché. Le premier résultat n’est pas celui escompté. Nous attendons voir la réaction d’ici un mois avant d’initier une campagne de promotion.

Que comptez-vous faire pour booster les choses ?

La première action est de travailler avec Tunecore qui est une bonne plateforme pour le streaming et la vente des chansons. Ensuite, une campagne sera lancée d’ici-là pour augmenter la visibilité. D’ici août, je serai à Kinshasa pour une campagne de promotion dans les émissions de musique et la diffusion de mon nouveau single dans les médias locaux.

Single à la place de l’album. Est-ce stratégique ?

Je le crois. « Tu grattes les nuls » est ma première œuvre officiellement présentée avant une multitude d’œuvres à venir. Ce titre annonce mon I E.P qui comptera 3 titres. C’est un projet qui se veut de mesurer l’impact de ces trois morceaux avant la sortie inédite d’un album. C’est aussi une manière de limiter les dépenses.

Pouvez-vous vous présenter à nos internautes ?

JbdO est un artiste rappeur congolais évoluant en Russie à Moscou. Amoureux de la musique, je me définis comme visionnaire et polygame et j’aime toucher sur tout et ajouter ma petite touche, mes couleurs.

D’où vous êtes venu l’idée de faire la musique alors que vous avez effectué des bonnes études dans des bonnes écoles à Kinshasa ?

Les études ne suffisent pas pour changer le monde. Il faut un messager. Et mon père me pousse toujours à croire en mes capacités. Convaincu, j’ai commencé ma carrière avec mon groupe du pays, «La stunamusik», en 2011. Le groupe existe toujours mais chacun de nous à entamer sa carrière solo. Ensemble, on a fait des titres comme «On vient loin» «Tikiti dance», etc.

LAURENT OMBA