After Masa 2018 : Félix Kisabaka à cœur ouvert sur Eventsrdc.com

Après sa brillante participation à l’édition 2018 du Marché africain des arts et des spectacles –MASA- à Abidjan, l’humoriste rd-congolais Félix Kisabaka a accordé une interview exclusive à la rédaction d’Eventsrdc.com pour parler de son séjour au pays du célèbre humoriste Adama Dahico. Ce jeune artiste de la trentaine se réjouit pour avoir presté en IN pour sa toute première sélection à ce grand marché africain. En tant que représentant officiel de la République Démocratique du Congo, Félix devait bénéficier de l’appui du gouvernement rd-congolais comme tout Léopard, mais cela n’a pas été fait. Il a, par contre, payé l’autorisation de sortie au ministère de la Culture et des Arts comme s’il voyageait pour ses propres prestations. Cependant, il déplore ce traitement et invite le gouvernement a considéré ou a traité au même titre tous les compatriotes (sportifs ou pas) qui représentent la république aux rencontres internationales. Interview. 

 

Quel bilan faites-vous de vos prestations au Masa ?

Mon bilan est positif après avoir presté sur trois scènes au Masa 2018. J’étais à l’Institut Français d’Abidjan (le 11 mars), au Théâtre de la cité à Cocody (le 13 mars) et au Palais de la Culture d’Abidjan dans la grande salle d’Anoumabo (le 16 mars). Là, j’ai démontré que désormais les humoristes congolais de la RDC peuvent compétir à l’international.

L’humoriste rd-congolais Félix Kisabaka au Palais de la Culture. Ph.DZ

 

Quelles sont les retombées de ce grand marché culturel africain ?

Les résultats directs de mon passage au MASA sont des contacts. Parce que c’était un rendez-vous du donner et du recevoir. Nous avons tissé des relations avec les acteurs qui font vivre notre domaine en Afrique.

 

Comment se présente votre calendrier pour le reste de cette année 2018 ?

Trop d’activités sont en perspectives. Que Dieu nous prête vie pour que nous les réalisions.

 

En tant qu’ambassadeur de la RDC au MASA, aviez-vous bénéficié du soutien du gouvernement à travers le ministère de la Culture et des Arts ?

Non. J’ai payé mon autorisation de sortie.

 

N’aviez-vous pas présenté officiellement votre invitation à votre ministre ?

Je n’ai pas eu la motivation d’y aller, parce que la presse était claire que j’étais le seul ambassadeur du IN au Masa.

 

Quel message adressez-vous au gouvernement pour que cela ne se répète plus dans le futur pour tous les artistes qui représenteront la RDC aux festivals et autres rendez-vous prestigieux à l’international ?

Il serait intéressant que le gouvernement par le truchement du ministère de la Culture et des Arts répertorie ces ambassadeurs afin de les faciliter les tâches ou démarches parce qu’ils défendent le drapeau du pays. Ce qui est merveilleux est que l’artiste congolais est beaucoup respecté à l’étranger.

 

En dehors de votre manager Dauphin Zangani, qui d’autres vous ont assisté professionnellement à Abidjan ?

Je cite la première manager rd-congolaise Marie-Laure Yaone. Une grande dame avec un grand cœur.

 

Quel a été réellement son apport ?

Elle avait calé quelques dates pour moi dans les médias d’Abidjan. Ce qui m’a permis de me faire connaître davantage auprès des ivoiriens et autres peuples résidants dans ce pays. En bref…, trop de bonnes choses. Je lui dis Merci.

 

Un message à vos collègues humoristes et aux jeunes qui embrassent nouvellement cette profession ?

Les gars. Bossez sérieusement et le reste suivra.

CINARDO KIVUILA