Aires protégées en RDC : Le rappel à l’éthique de Eve Bazaïba aux pays pollueurs

La menace des aires protégées en République Démocratique du Congo est ostensiblement provoquée par des pays pollueurs et émetteurs de gaz à effet de serre. Ces pays se trouvant au G20, sont aujourd’hui responsables de 80% de pollution mondiale.

Alors que certaines organisations internationales notamment Greenpeace, font pression à la République Démocratique du Congo après le lancement de ses appels d’offres des blocs pétroliers et gaziers estimant qu’ils représentent une menace pour le climat et la biodiversité, Eve Bazaïba, Vice-Premier, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, a lors d’un briefing presse le samedi 30 juillet 2022, appelé les partenaires internationaux de la RDC à accompagner le pays solution plutôt qu’à le condamner.

De gauche à droite, la VPM rd-congolaise Eve Bazaïba, le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya et le ministre des hydrocarbures Didier Budimbu. Ph. Min. ComMédias

Face à l’enjeu de la protection climatique dont la République Démocratique du Congo s’avère être un pilon majeur, Eve Bazaïba a exhorté les pays pollueurs, qui du reste, profitent des potentiels naturels de ce pays continent, à faire preuve d’éthique. « Nous attendons du G20 le respect de leur engagement. La communauté internationale et les pays pollueurs ont pris l’engagement il y a plus de 10 ans de contribuer à raison de 100 milliards chaque année. Aucun pays n’a respecté son engagement« , a-t-elle déploré.

De rajouter : « Il faut plutôt orienter nos questions vers les pays pollueurs non seulement qui doivent payer pour la pollution, mais doivent arrêter d’utiliser des procédés polluants. Il ne faut pas qu’ils disent que les forêts du Congo sont là, mais ceux qui protègent les forêts, ont droit aussi d’user de leurs forêts« .

Eve Bazaïba a démontré que la protection des aires protégées et de l’humanité demeurent un cheval de bataille pour la République Démocratique du Congo qui s’inscrit dans la lutte contre la pollution et de la protection de sa faune et de sa flore qui fait partie de sa richesse touristique.

Un message fort à la communauté internationale et au pays du G20 qui, on l’espère, vont respecter leur engagement pour le climat.

CHADRACK MPERENG