Avec amertume, Héritier Wata s’incline devant les combattants

Le phénomène « combattant » a finalement eu raison sur la production d’Héritier Watanabe à l’Olympia de Paris, prévue le samedi 15 juillet dernier. Pourtant, tous les ingrédients, tant sur le plan sécuritaire qu’artistique, ont été réunis pour enflammer la salle mythique parisienne.

Le décor aa même été planté. Dans la salle le jour même du concert, Héritier et sa team ont commencé à faire la balance et les derniers réglages pour peaufiner le spectacle à présenter au public le soir du lendemain de la fête nationale française. Sur les réseaux sociaux officiels de l’Olympia, les publications de ce samedi ont souhaité bonne chance à Monsieur le chanteur pour le premier grand événement de sa carrière solo.

 

Surprise. Contre toute attente, un communiqué de la Préfecture a annulé in extremis le concert. A une vitesse d’éclair, l’information a été relayée par des médias français d’envergure internationale. Héritier Wata n’en a pas cru pas ses yeux. Désillusion. Peu taciturne, « Moto na tembe » s’est exprimé via ses réseaux sociaux sur un ton rempli d’amertume. « Depuis l’annonce du concert, certains n’ont pas dormi. Ils ont abandonné ce qu’ils faisaient pour gâcher cette production. Maintenant, c’est fait. Vous pouvez dormir en paix mais la musique ne mourra jamais », a-t-il dis. Puis: « encore une fois, ils se sont trompés de cible. Leur haine ne tue pas et ne tuera jamais notre amour pour la musique. Ils ont fermé à gauche et Dieu a ouvert à droite ».

L’entrée principale de l’Olympia Coquatrix de Paris. Ph.Dr.Tiers

Dans ses mots, Héritier Wata a fustigé l’empêchement de ce concert pourtant apolitique et bénéfique pour sa carrière et les familles tant des mélomanes que des musiciens de la Team Wata. L’ex-protégé de Werrason a toutefois encouragé ses poulains pour les échéances à venir.

Héritier a eu tort de chanter la victoire avant la guerre. Le phénomène combattant continue à faire des victimes.

LAURENT OMBA