Bralima publie son rapport sur les ODD et réaffirme sa volonté d’être une entreprise citoyenne

Respectueuse vis-à-vis des questions environnementales se posant avec acuité de nos jours, la Bralima a, comme dans ses habitudes, a rendu public son rapport de développement durable de l’année 2017, achevée il y a exactement 6 mois. Ce rapport, estime-t-on, traduit la volonté de la Bralima d’être une entreprise citoyenne et responsable à même de contribuer à l’implémentation des objectifs de développement durable – ODD – des Nations unies grâce à la stratégie « Brasser un monde meilleur ».

 

Cette stratégie est axée sur six piliers qui la sous-tendent. Ces piliers sont notamment la protection des ressources hydriques, la réduction des émissions de CO2, l’approvisionnement durable, l’investissement dans les communautés, la promotion de la consommation responsable ainsi que de la santé et sécurité.

 

Conformément à cette stratégie, la Bralima a, selon ce rapport, mené bien d’actions au cours de l’année 2017. Inspirées des 6 piliers de la stratégie « Brasser un monde meilleur », ces actions ont été programmées et réalisées en fonction de certains ODD. Pour le 12ème et le 14ème, la filiale d’Heineken a, via son usine des bouteilles en verre, recyclé 16.961 tonnes de verres brisés en raison de 46 tonnes par jour.  « Ce recyclage permet la réduction de 5 % des émissions de CO2, la réduction des débris des verres et contribue à la création des emplois dans l’économie locale », lit-on dans ce rapport qui note aussi l’amélioration de la sécurité routière à Kinshasa comme l’une des actions initiées en conformité avec les ODD 3 et 17.

 

« Nous avons mené pendant deux mois la campagne « Entre boire ou conduire il faut choisir » pour promouvoir la consommation responsable de l’alcool », précise le rapport. Puis: « Cette campagne a consisté au recrutement des taxis qui ont été brandés et dont les conducteurs ont été formés avant le lancement. La campagne a atteint 12 millions de personnes dans tout le pays grâce à la communication à travers la télévision, les affiches et les réseaux sociaux ».

 

 

Une autre action d’envergure enclenchée par la firme propriétaire des marques comme Victoire ou Energy Malt est l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans la ville de Mbandaka qui, avec une population évaluée à 700.000 habitants, éprouve d’énormes difficultés pour s’approvisionner en eau potable. Cette situation, selon des statistiques disponibles, impacte considérablement sur les causes de mortalité dûes aux maladies hydriques. « En 2017, la fondation Bralima, avec le soutien de la fondation Heineken Africa, a investi 120.000 USD pour la reconstruction des forages », avance le rapport non sans exprimer la joie de la Bralima, au travers de cet investissement, de contribuer à la réduction des maladies d’origine hydrique et à l’amélioration de l’hygiène et de la protection de l’environnement.

De l’avis des responsables de la Bralima, l’ambition du groupe Heineken est de « Brasser un monde meilleur en partant des champs d’orges et de riz jusqu’aux bars ». De cette manière, Heineken a pris l’engagement d’unir ses marques sur le plan mondial dans le respect de l’homme, de l’environnement et de la planète. A la suite de cet engagement, « nous avons utilisé 6,6 hl d’eau par boissons. Soit une augmentation de 6 % comparée à 2016 suite aux problèmes opérationnels dans la production et à la baisse du marché des boissons en 2017 », souligne le rapport non sans signifier que 10 % du budget de communication de la marque Heineken ont été affectés aux campagnes sur la consommation responsable.

LAURENT OMBA