Catherine K. Furaha : « La rumba c’est pratiquement notre identité et nous la revendiquerons chaque jour »

Trois mois après l’inscription de la rumba au patrimoine immatériel de l’humanité, Catherine Furaha, ministre rd-congolaise de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha n’a pas tari d’éloges sur une musique qui touche l’esprit et l’identité de tout un peuple.

Cette sacralisation qui est le fruit des efforts consentis par des figures de proue de la rumba, lie les peuples des deux Congo à leurs ancêtres. Une richesse que tout congolais devra en être fier.

« Un autre avantage que nous avons est que la rumba, en plus d’être notre marque déposée, c’est aussi la marque déposée de notre voisin, le Congo-Brazzaville. Ce qui montre que nous avons la même histoire. La rumba c’est pratiquement notre identité et nous la revendiquerons chaque jour. Et quand le monde la reconnaît ainsi, c’est-à-dire que nous avons intérêt de la faire valoir, de la faire connaître et de réécrire notre propre histoire nous-mêmes », a déclaré Catherine Furaha à Eventsrdc.com

Et de rajouter : « La rumba est pratiquement une science, c’est déjà une anthologie. Ça devient une musique qui s’étudie à l’Université ».

Reconnaissant le privilège de l’inscription de la rumba au patrimoine immatériel de l’humanité qui participe à l’économie culturelle, Catherine Furaha a en outre évoqué la nécessité dans les échanges avec des partenaires d’autres pays.

« Ça nous emmène à réfléchir sur le cadre légal. Est-ce qu’il est suffisant ? Est-ce que les artistes sont protégés ? Ça doit nous emmener à réfléchir sur la question des droits d’auteur, de la protection des artistes », conclut-il.

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