Concerts en hologramme : Entre immortalisation des artistes et appât de gain

Livrer un concert en hologramme prend de plus en plus de l’ampleur. La tendance qui consiste pour le public de revoir sur scène un artiste à partir d’une représentation 3D sans qu’il soit physiquement présent, est parée devenir une incontournable technique de la prochaine décennie. Une avancée technologique pour certains mais un appât de gain pour d’autres.

La magie de la technologie opère à bon escient dans le monde musical. Cette irréfutable progression permet aux artistes musiciens de se mettre à jour et de gagner du temps. En concerts ou pour le tournage d’un clip, le futur demeure présent avec à la clef de nouveaux procédés qui démontrent l’évolution musicale.

Parmi les techniques digitales futuristes, les concerts en hologramme ont de plus en plus du vent en poupe. Conceptualisé par l’écrivain français Jules Verne en 1842 puis inventé par le physicien hongrois Dennis Gabor en 1947, l’hologramme a depuis, occupé une place prépondérante dans les concerts.

Les concerts en hologramme immortalisent non seulement les artistes décédés mais aussi permettent au public de les revoir sur scène comme s’ils étaient encore vivants et de s’en approprier. Une technique inventive, une expérience magnifique qui nécessite cependant des gros moyens financiers et techniques.

Revoir Michael Jackson en 2014 lors de l’US Billboard Awards, Whitney Houston en concert à Las Vegas en 2021 où la résurrection de Tupac Shakur au Coachella en 2012 auront été les plus folles expériences de concerts holographiques qui ont ramené ces icônes de la chanson à la vie. Des épreuves enrichissantes et immersives qui permettent au public de s’y imprégner.

Tous avec les FARDC. Ph. Min. ComMédias

Immortalisation des artistes ou appât de gain ?

Les concerts en hologramme immortalisent sans doute les artistes musiciens. Cependant, beaucoup estiment que cette technique est un appât de gain.

La polémique enfle dans le chef du public. Mais les avis divergent. Pour les curieux, ils balaient l’hypothèse d’une quelconque « cupidité » si ce n’est de mettre le volet technologique au premier plan.

En parallèle, d’autres estiment que cette technique déshonore les artistes décédés et est mise en place pour gagner plus d’argent. Une chose est sûre, les concerts en hologramme seront présents lors de la prochaine décennie.

CHADRACK MPERENG