Culture : À Kinshasa, les jeunes femmes et la tentation gros popotins

Avoir des fesses galbées et arrondies à l’aide d’une chirurgie esthétique est à la mode dans le chef des jeunes filles à Kinshasa. Certaines d’entre elles ignorent cependant des conséquences qui puissent subvenir plus tard.

À Kinshasa, avoir une silhouette naturelle est un privilège pour beaucoup. Pourtant, la métamorphose corporelle souvent observée dans le chef de certains peut relever soit de l’influence de l’environnement ou celui de l’imaginaire collectif ou encore du doute envers soi-même.

Dans le lot de cette technique, la chirurgie esthétique des grosses fesses a du vent en poupe. Les jeunes femmes kinoises cassent leur tirelire pour le lipofilling dans le souci de ressembler aux stars du show-biz. Une technique dangereuse et souvent mortelle quand elle est mal réalisée.

Les grosses fesses et la pygophilie

À Kinshasa, plusieurs hommes rêvent d’avoir une femme aux belles rondeurs. Dans certaines familles, d’aucuns en ont même fait une condition.

Il est évident que dans la capitale rd-congolaise, les femmes à la silhouette longiligne sont aussi attirantes que celles à la silhouette imposante. La pygophilie est sans vergogne l’une des raisons qui poussent certaines femmes à faire la chirurgie des grosses fesses pour satisfaire aux besoins de leurs hommes.

Mais beaucoup ne le voient pas de cette façon et pensent que la femme doit rester naturelle. Ce qui fera d’elle un être de caractère, respecté et inspirant.

CHADRACK MPERENG