Déo Vuadi lance la 1ère édition de Kinbusiness Salon

De la trentaine, le jeune rd-congolais Déogratias Vuadi Matondo, à travers son grand projet Interkinois et American Corner organisent la 1ère édition de Kinbusiness Salon, les 18, 18 et 20 août 2016, de 8h à 18h, à l’esplanade de l’UPC (Université Protestante au Congo). Depuis le début de cette année 2016, Interkinois a mis en place Kinbusiness.net. En quoi consiste-t-il et que prévoit-il ?
Le projet «Kinbusiness» consiste à vendre les jeunes hommes et femmes d’affaires de Kinshasa avec leurs business. Parce que selon moi, une nouvelle génération a vu le jour et a la possibilité de changer les choses.

«Kinbusiness.net» a 4 volets: -Un site internet (kinbusiness.net) qui présente des jeunes businessmen et businesswomen aussi les entreprises et associations initiées par eux ;

– Des conférences de partage d’expériences pendant lesquelles les jeunes qui gèrent les entreprises motivent les autres à faire de même

– Une émission radio présente un business et conseil les jeunes qui veulent faire du business qui sera diffusée sur Univers FM ;

– et, enfin, le salon de l’entrepreneuriat des jeunes qui est un marché où les jeunes viennent exposer et vendre les produits et/ou services qu’ils offrent.

A quand la tenue effective de ce salon ?
Le Salon aura lieu du 18 au 20 août 2016 à l’Esplanade de l’Université Protestante au Congo (UPC).

L'affiche officielle de Kinbusiness Salon I. Ph.DV
L’affiche officielle de Kinbusiness Salon I. Ph.DV

Brièvement, parlez nous de votre parcours professionnel?
Président de l’Association des managers artistiques au Congo, écrivain, poète, life coach, motivateur des jeunes…, mon parcours professionnel débuta par plusieurs stages pendant mon cursus aux humanités et à l’université. Ensuite, Professeur d’Anglais alors que j’étais encore étudiant tout m’essayant comme opérateur culturel au sein de l’Institut Mama Ekoko et au collège bilingue Zamenga. Juste après mes études, j’avais travaillé comme Consultant en communication pour ECC/Dod et aussi comme Rédacteur en Chef de l’ECC/Dod Magazine.

Par le canal d’un ami, j’intègre le milieu de la publicité dans Agressive Communication et je vais comme Professeur d’Anglais à New School. Je combinais alors 3 emplois. De là, j’explose dans la publicité comme Consultant dans plusieurs agences et concepteur de plusieurs projets de téléréalité. Déjà, mon projet «Interkinois» m’accompagnait tout doucement jusqu’à ce qu’à mon départ de l’École Internationale Turque, je me décide de m’y consacrer à temps plein, malgré mes mouvements comme Consultant.

J’ai aussi travaillé pour une maison d’édition parisienne appelée «Éditions la lettrine culture» comme auteur et lecteur. Elle possède un magazine vendu à deux millions d’exemplaires.

Après tout ce parcours élogieux, que devenu d’Interkinois.com ?
Interkinois.net est le projet de ma vie. Elle a commencé comme une blague par un magazine gratuit en ligne avec des amis et il m’a accompagné dans tout mon parcours.

Je sais et je le savais parfaitement bien que c’est mon issue de secours et que tôt ou tard une porte répondra à toute cette détermination. Il est important pour tout jeune en carrière dans des entreprises de penser et bercer l’esprit d’une initiative propre, mais bien fignolée.

Quels conseils prodiguez-vous aux jeunes rd-congolais avec des idées, mais en chômage ? Aux jeunes entrepreneurs et au gouvernement ?
Aux jeunes, je dirai que l’idée fait la vie de l’homme et qu’il suffit de transformer une idée en une entreprise pour réussir. C’est dur, mais faisable, il suffit d’être déterminé et objectif.

Le chômage est normalement une utopie parce qu’il a été vérifié à travers plusieurs exemples que l’entrepreneuriat peut fonctionner et commencer avec rien en main.

Aux jeunes entrepreneurs, ils doivent se rendre compte qu’ils peuvent changer les choses si et seulement si ils gèrent bien leurs business, les diversifient et paient bien leur personnel.

Au gouvernement, je demanderai de donner la chance à cette nouvelle génération d’entrepreneurs véritables, et aux générations à venir,  l’opportunité d’améliorer les conditions de vie de la population et de faire la fierté de la nation. Il faudrait créer un pont entre le système existant et cette nouvelle vague d’entrepreneuriat. Autrement, il y aura une économie parallèle impénétrable par les services étatiques.
CINARDO KIVUILA