France – Musique : La Trap dans le sang, Olazermi apprête une mixtape et nourrit des ambitions pour les jeunes talents rd-congolais

La sphère musicale urbaine française compte un grand nombre d’artistes chanteurs et rappeurs originaire de la République Démocratique du Congo et de la République du Congo. Et tous, font la fierté du Pool Malebo. Comme dans ses habitudes, la rédaction d’Eventsrdc.com est à la recherche de ces talents et les présente à ses internautes. Un coup de projecteurs au jeune artiste émergeant Olazermi Otcho.

Originaire de Seine-Saint-Denis dans la commune de Pierrefitte sur Seine en France, Olazermi est un artiste rappeur franco-rd-congolais qui évolue dans la musique depuis 2009. Il a vu le bout du tunnel dix ans plus tard, soit en 2019 grâce aux singles « Code 46 », « Couleurs », « Semaine » et tout récemment avec une série de freestyles intitulée « Futurs singes rois/FSR ».

Avec à ce jour, plusieurs morceaux à son actif, Olazermi (cousin de Stavo) s’apprête à proposer aux mélomanes une mixtape produit par Ikaz Boi qui sera disponible avant la fin de cette année 2020. Au cours d’une interview avec notre équipe, Olazermi93 a aussi dévoilé ses projets d’avenir. Entretien.

Depuis que vous avez embrassé la musique, votre discographie compte combien de chansons ?

Dans ma tracklist, j’ai plus de 50 titres. Mais officiellement, c’est plus au moins 8 morceaux qui sont dévoilés. Il y a aussi la mixtape qui arrive avec d’autres sons.

L’engouement commence à prendre petit à petit. Depuis mes débuts c’est vraiment l’année dernière que les gens ont commencé à suivre ma musique. Depuis des années, le public n’était pas accroché.

Vous êtes dans la musique depuis plusieurs années. Mais c’est seulement en 2018 que la mayonnaise a finalement pris. Qu’est-ce que vous avez changé dans votre manière de faire les choses ?

Le public a compris mon univers. C’est-à-dire ma nouvelle façon de chanter. Avant, j’étais dans les notions basiques : instrumental, thème, couplet et refrain. Mais, j’ai décidé de faire la musique de ma propre manière en abordant plusieurs thèmes dans un son ou soit en zappant le refrain d’un morceau. Et aussi, en faisant de la Trap ma marque déposée.

Vous apprêter la sortie de votre mixtape. Elle comportera combien de titre ? Et qui sont vos invités ?

Il n’y aura pas de collaborations. C’est en quelques sortes comme une carte de visite que je présente aux mélomanes. La mixtape comportera 8 titres et sera disponible probablement au mois de décembre 2020. Les featurings sont classés pour le futur. A l’instant, je vais à ce que le public me découvre en solo.

Et dans la mixtape, je veux aborder plusieurs thèmes. C’est vrai, il n’y a pas encore de sujet portant sur le « Love ». Pour le moment, je veux bien rassembler plus de gens possible grâce la Trap, qui est devenue mon identité. D’ailleurs, une chanson arrive dans pas longtemps avec comme titre « Wewa ».

La mixtape balise-t-elle le chemin d’un album ?

Effectivement. L’album sera dévoilé en 2021 et il y aura des grosses collaborations au menu. A l’heure actuelle, nous sommes à fond sur la mixtape.

Qu’elle est la place de la RDC dans votre musique ?

Elle occupe une très grande place. J’ai grandi dans la musique congolaise. J’ai été berçais par Koffi Olomide, Luambo Franco, JB Mpiana, etc. Et écouter en boucle ses artistes ne m’as pas inspirés à faire de la rumba mais plutôt faire le rap.

Les artistes congolais sont des grands écrivains. Ils font des métaphores terribles. Ça m’a donné de l’énergie à faire le rap. Et dans mes chansons, je fais de tout mon possible pour glisser des mots en lingala ou soit des clins d’œil à mon Congo.

Actuellement dans le rap français, il est possible de retrouver plusieurs rappeurs congolais qui sont dans le top 10 des meilleurs. Le game est contrôlé par nous. Nous avons la musique dans le sang.

Qu’est-ce que Maison Mère Record ?

C’est un label indépendant que nous avons eu en place avec mes cousins. Nous avons bien voulu le nommer ainsi parce que nous voulons bien faire appelle à nos origines congolaises. Actuellement, nous avons quatre artistes émergeants dans le label. Hormis moi, je cite : Lean Boy, Vindassad et VK.

Vous étiez en RDC au mois de septembre 2020, qu’est-ce qui avez vraiment motivé votre venu ?

La RDC c’est chez moi. Kinshasa, c’est ma ville. Il faut toujours garder contact avec ses origines. Quand je suis parti en France, j’étais trop petit et je préfère souvent faire un come-back à la maison. La RDC c’est la source de nos énergies, nous qui évoluions en France.

Je vous annonce que moi et mon équipe, nous examinons sur comment tourner certains clips de ma mixtape à Kinshasa.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

Je souhaite ouvrir une école de musique ou encore un grand studio à Kinshasa. Il y a des talents dans notre pays. Je ne suis pas pressé. J’évolue petit à petit et je suis sûr et certain que cela va se réaliser.

Je ne vais pas trop m’éterniser dans la musique. Je fais la musique pour un temps. J’ai encore 4 ou 5 ans devant moi puis arrêter afin de faire des choses concrètes pour la nation congolaise.

R(é) écoutez en Podcast le récent passage d’Olazermi sur Eventsrdc FM

ETIENNE KAMBALA

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