François Guei veut une équipe collective avant le début du championnat

Jeudi 19 octobre 2017, le FC Renaissance du Congo a battu, 1-0, l’AC Dibumba de Tshikapa à la faveur d’un match amical disputé au Centre Kurara Mpova en prélude de la 23ème édition du Championnat national de football. L’unique but de la rencontre a été l’œuvre de Kazadi Okito, inscrit à la 15ème sur un service de Rachidi Musinga. Au terme de l’explication, l’entraineur du FC Renaissance a accordé un entretien à Eventsrdc.com  au cours duquel il a exprimé haut et fort sa volonté d’aller en guerre avec une équipe collective.

Le championnat traine à reprendre mais vous ne cessez de travailler avec l’équipe. Cela ne risque-t-il pas d’affaiblir les joueurs ?

Pas du tout. Nous en profitons parce que nous avons commencé  la préparation en retard. Si le début du démarrage du championnat est reporté, cela est à notre avantage. Nous avons joué en amical avec les équipes de la 2ème division. Nous avons perdu face à Real Club Impact,  l’un des clubs en jambe. Face à Dibumba, nous avons gagné. Cela ne m’intéresse pas, parce que remporter les rencontres amicales ne signifient pas que nous allons bien jouer le championnat. Mon problème est d’avoir une bonne équipe.

 

Le club a recruté trois joueurs brésiliens qui alimentent les débats dans les milieux sportifs. Quelles sont vos premières impressions de ses joueurs ?

Ils sont très bons. Le problème est qu’ils ne se sont pas encore  complètement intégrés dans le groupe. Aussi, ils ne sont pas bien compris par leurs partenaires jusque-là. Il n’y a pas seulement des brésiliens mais  bien d’autres encore venus remplacer ceux qui sont partis. Pour l’instant,  ce sont les individualités qui s’expriment. Mais, nous voulons un jeu collectif. C’est sur cela que nous allons vraiment travailler.

 

Avec cet effectif, pensez-vous que le FC Renaissance pourra se retrouver dans le podium à la fin du championnat ?

Etre sur le podium est dur, parce que nous avons perdu nos titulaires. Le groupe actuel doit avoir un temps d’adaptation avant de pouvoir gérer.  Renaissance vit avec la pression des supporters. Tout ceci exige de la patience. Pour la deuxième fois, le club va jouer le championnat national après une première saison réussie quand bien même l’équipe a été  disqualifiée à quelques jours de la fin du championnat.

ETIENNE KAMBALA