Kinshasa : L’accoutrement des étudiants, entre respect des normes sociales et expression individuelle

L’accoutrement des étudiants dans les universités à Kinshasa peut relever d’un facteur culturel. Dans certaines institutions, un code vestimentaire est imposé, même si dans d’autres, primeur à la liberté de se vêtir.

Pour certains étudiants, l’habillement estudiantin est comme un moyen d’affirmation de soi, l’influence des tendances internationales et aussi une simple question de styles.

« Ici, nous remarquons que les étudiants manquent la responsabilité. Notre habillement en tant qu’étudiant, doit refléter la qualité de la personne que nous sommes, la qualité de ce que nous apprenons. Tout étudiant qui est conscient de son rôle dans la société, doit s’habiller avec conscience », a souligné José Mafuta, étudiant à l’Institut national du bâtiment et des travaux publics (INBP).

Étudiante à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication, Antho Kitabi précise que l’habillement dans son institution est équilibré : « L’habillement des étudiants à l’Ifasic…je le trouve équilibré. Seulement qu’il y a d’autres étudiants qui ne respectent pas, car ceux qui ont établi les normes de s’habiller ne font pas le suivi. Au début, on nous interdisait de porter le « Kata Fumbwa », mais malheureusement cela se reporte. »

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Quant à Majoie Kavira, étudiante à l’Institut supérieur de statistique – ISS -, il existe deux catégories des étudiants dans son alma mater. « Ici à l’ISS, nous avons deux catégories des étudiants. Il y a ceux qui s’habillent vraiment très bien, une façon dont un étudiant peut s’habiller. Pour les autres, s’habiller décemment ne leur dit rien. Le pantalon Kata Fumbwa, Taille basse, mini-jupe, courte robe sont vraiment au top dans mon institut. Je ne comprends même pas si c’est avec quelle intention mes condisciples font ça », s’interroge-t-il.

L’habillement des étudiants de Kinshasa est bien plus qu’une simple question de style. Reconnaissant l’importance de l’habillement dans la vie des étudiants, nous pouvons mieux comprendre leur identité et favoriser un environnement inclusif qui célèbre la richesse culturelle de Kinshasa.

CLÉMENT TSHIMBALANGA

 

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