La littérature et le rôle prépondérant dans la culture

La littérature joue un rôle central dans le développement et la préservation de la culture. Elle permet de transmettre les idées, les valeurs, les croyances et expériences d’une société ou d’une génération à l’autre. Forme d’expression artistique qui captive l’histoire, elle contribue à promouvoir la diversité culturelle et à faciliter le dialogue intellectuel.

Journaliste et Directeur général d’Actualite.cd, Patient Ligodi donne souligne justement l’importance de la culture dans la littérature. « La littérature est l’ensemble des œuvres écrites, les romans, les poèmes, les pièces de théâtre qui expriment les idées, les émotions et les histoires à travers des mots. C’est une forme d’art qui permet aux auteurs de partager leurs pensées et leurs visions avec les lecteurs. Il faut également noter qu’il y a ce qu’on appelle la littérature orale qui désigne les récits, les contes, les légendes, les champs et les traditions transmises verbalement d’une génération à l’autre sans être nécessairement fixé par écrit », a-t-il souligné.

Pour sa part, Cheik Fita, dramaturge, journaliste et écrivain pense que la littérature peut influencer notre façon de penser et de voir le monde. « La littérature est un moyen de communication c’est à dire que celui qui écrit, n’écrit pas pour lui-même. Il écrit dans le but que les autres les lisent. Donc, l’effet que d’autres lisent, est une communication. La littérature s’est dirigés vers les valeurs, on n’écrit pas pour provoquer, énerver mais on écrit pour apprendre, pour susciter l’amour et l’amitié », a-t-il précisé.

Cheik Fita a par ailleurs précisé qu’en RDC, la littérature est en chute libre. « Il y a 30 ans les élèves, les étudiants lisaient beaucoup, ils achetaient beaucoup de livres, même sur la place publique, allaient par exemple vers Pont Gabi, à l’époque il y avait c’est qu’on appelle des bouquinistes qui vendaient des anciens livres, c’était un boulot pour eux et les livres étaient très achetés. aujourd’hui ils sont devenus très peu nombreux et les livres sont très peu achetés. »

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DÉBORAH LUBELA