La mise en garde de Mike Mukebayi à Eugène Diomi Ndongala

Contre vents-et-marrées, le journaliste rd-congolais Hugues Michel Mukebayi Nkoso, très connu comme Mike Mukebayi ne lâche et ne recule devant rien. Après avoir été interpellé puis relâché ce mardi 19 avril 2016 au Parquet de la Gombe suite à un article sur Diomi dans une affaire de viol à la Prison Centrale de Makala publié sur le site-internet de son journal (www.rdc-news.com), le fondateur du bihebdomadaire C-News est loin d’avoir sa langue dans sa poche. Très tranchant, Mukebayi met en garde, avec un ton sévère,  le Président de la Démocratie Chrétienne, Eugène Diomi Ndongala afin qu’il cesse de l’attaquer sous peine de mettre à la place publique toute la vérité de son arrestation. Au cours d’une interview exclusive à Eventsrdc.com- leader des interviews et des événements, il a parlé des raisons de son interpellation par le Parquet de la Gombe jusqu’à son relâchement.

Vous avez été interpellé puis relâché, ce mardi 19 avril 2016 dans la matinée, au Parquet de la Gombe. Qu’est-ce qui vous a été reproché ?

Un article paru dans le site C-News (www.rdc-news.com) sur Diomi dans une affaire de viol à la Prison Centrale de Makala.

Vous avez été interpellé, puis relâché. Maintenant, c’est quoi la suite de cette affaire ?

C’est clair. Diomi qui est devenu l’allié du régime depuis un temps et qui a accepté d’envoyer ses hommes au dialogue, a cherché à me rendre des comptes personnellement parce qu’il a mal orienté l’action parce que moi je suis fondateur du site. Je n’ai pas des responsabilités pénales en ce qui concerne le contenu de C-News. Mais il s’est appuyé sur ses alliés du régime pour tenter de me réduire au silence et l’action était mal orientée. L’inspecteur qui m’entendait, n’avait pas la loi et ne la connaissait pas. J’ai dû faire venir la loi.  Je lui ai brandi la loi. Il était bien obligé de me relâché. A proprement parler, il n’y aura plus de suite dans cette affaire. Diomi, je crois qu’il doit même changer de cabinet d’avocats. Il travaille avec des avocats amateurs. On ne pouvait pas orienter l’action contre la personne de Mukebayi s’ils étaient assez réfléchis. Mais puisqu’ils étaient dans une logique de me rendre des comptes, voilà ça s’éteint là.

Présentement, quel est votre état d’esprit avec cette affaire et tout ce que C-News connait comme problème ?

Mon état d’esprit est le même, très combatif. Moi j’ai d’autres soucis que de parler de Diomi. De toutes les façons, j’en sais beaucoup sur Diomi. S’il veut me pousser à dire la vie qu’il mène en prison que tout le monde au pavillon 1 connait, s’il veut que je dise ça que je crève l’abcès que je parle de tout ça sur la place publique qu’il continue à m’attaquer, je veux le faire tantôt. Je crois qu’il sait que je suis au courant, je connais toute la vérité sur l’histoire de son arrestation qu’il ne me pousse pas. Je connais toute la vérité du débat à la fin sur l’histoire de son arrestation. Le jour où ça commençait, tout le montage qu’il a fait avec ses collaborateurs, je suis au courant de tout. S’il ne veut pas que je le dise à l’opinion qu’il me laisse tranquille. Je le mets en garde s’il ose encore, je crois que les gens diront que Mukebayi s’acharne sur Diomi. Je me lâcherai complètement.  Je le mets en garde. Je me lâcherai, il peut compter sur moi.

Un mot de la fin pour clôturer cet entretien ?

Je crois que Mukebayi est passé à autre chose. J’ai d’autres préoccupations : le Congo, l’alternance 2016 etc. Il y a beaucoup d’autres préoccupations qui m’intéressent actuellement que de m’occuper d’une personne malfamée qui s’appelle Diomi qui n’a pas une bonne réputation. Je n’ai pas le temps de lui.

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