Musique : Dans l’album « Mwana Mboka », Young Paris veut créer un pont entre le Pool Malebo et les États-Unis d’Amérique

L’artiste congolais Young Paris est d’actualité avec son album « Mwana Mboka ». Dans cet opus de 11 titres, déjà disponible depuis le 12 février 2021 sur toutes les plateformes de streaming, Young a collaboré avec 10 artistes du Pool Malebo (Congo-Brazzaville et Congo-Kinshasa).

Évoluant dans un style différent de l’univers musical rd-congolais, Young Paris a décidé de mélanger la rumba et l’afrobeats outre-atlantique. L’envie de faire ce métissage remonte de 2020 où Young a collaboré à distance avec l’icône de la musique Werrason dans la chanson « Makasi ».

Young Paris en compagnie de Werrason à Kinshasa. Ph. Dr Tiers

« A la base, je ne voulais pas faire un feat avec Werrason parce que je ne savais pas quoi chanter avec lui. Mais un peu plus tard, j’ai compris qu’il faudrait mélanger nos deux styles musicaux pour faire une bonne consonnance […] D’ailleurs, le clip de cette chanson sera tourné à Kinshasa », a dit Young Paris au cours de sa conférence de presse tenue à Kinshasa le samedi 20 février 2021.

Et d’ajouter : « C’est après cette collaboration avec Werrason que j’ai décidé de me concentrer sur un album qui comporte une couleur congolaise ».

« Je fais de mon mieux pour vendre notre culture »

Optimiste, ce membre du label Roc Nation de la star américaine Jay-Z, Young souhaite créer un pont entre la musique congolaise et la musique africaine. C’est dans cette optique qu’il a invité du beau monde dans ce projet avec des titres chantés en lingala, français et anglais. Il s’agit entre autres de Roga Roga, Pson, Id Pizzle, Gaz Fabilouss, Tized, Ninita, Poison Mobutu, Werrason, BM et Ibrator.

« Quand je parle Mwana Mboka, c’est par rapport à la mentalité. Je fais de mon mieux pour vendre la culture de notre pays […] L’objectif est de conquérir le public congolais. Si cela ne marche pas, je ne peux pas me fatiguer », a-t-il confié.

De gauche à droite, Jeancy Luwonda, Young Paris et Papy Mboma devant la presse kinoise. Ph. Araignée

Abordant la participation du chanteur Ibrator Mpiana dans cet opus, Young a lâché : « Au moment où je voulais travailler sur l’album, j’ai beau cherché qui est ce chanteur qui fait purement la rumba peut m’accompagner, et je suis tombé sur Ibrator. Parce qu’il fait de choses mystiques ».

En pleine campagne promotionnelle de cet album dédié à son nouveau public kinois, Young Paris, qui n’aura pas l’occasion d’organiser quelques prestations scéniques suite à la covid-19, va organiser une tournée médiatique et quelques descentes dans des coins chauds de Kinshasa afin de rencontrer sa fanbuzz.

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ETIENNE KAMBALA

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