Prince Danny annonce la sortie imminente de son tout premier EP

Il a du talent à revendre et ce n’est pas la subtilité de sa voix qui nous contredira. Prince Danny est plus que jamais déterminé à bousculer la scène urbaine de la chanson rd-congolaise près de deux semaines après son titre « Délivrance » en duo avec le congolais de Brazzaville Kelly Zul.

Chanteur au style mélancolique et au charme atypique, Prince Danny annonce la sortie imminente d’un tout premier EP de 6 titres intitulé « Premier pas ». Même s’il n’a pas pour le moment voulu en dévoilé la date de sa sortie, l’auteur de « Merci » promet de belles surprises. Il nous a accordés une interview exclusive.

Vous avez sorti le 18 juin le nouveau clip de « Délivrance » en duo avec le congolais de Brazzaville Kelly Zul. Quels ont été les retours ?

Les premiers retours ont été bons, dans le sens où on a sorti la chanson après que j’ai fait un long moment que je n’avais plus sorti un morceau. La chanson est un extrait de mon EP. J’ai reçu plus les retours de Brazza que de Kinshasa, parce qu’à Kinshasa j’ai déjà une base mais j’ai eu la force venant de Brazzaville. Je suis en train de recevoir la force et tout ce qui va avec. Ça avance très bien. C’est ça le plus important.

Vous plongez dans le sentimental dans ce clip. Êtes-vous inspiré d’une situation personnelle ?

Premièrement, les gens doivent comprendre que moi je ne suis qu’un acteur. Il y a des histoires que je raconte dans mes chansons qui sont mes propres histoires et celles d’autres personnes. La majorité de ce que je fais, j’essaie de faire un mélange, c’est un cocktail. Très souvent je prends les histoires des autres et je les personnalise. Mais dans la chanson ce n’est pas mon histoire.

Quel est le point de divergence entre « Merci » et « Délivrance » ?

Les points de divergence de ces deux titres, je dirai peut-être que c’est la mélancolie qu’il y a dans les textes, dans l’instrumental et la façon dont j’ai essayé de jouer avec ma voix. C’est deux faces. L’homme ou la femme peut chanter la chanson dans « Délivrance ». Ici, le personnage se lamente et demande à la personne qu’il adore de venir le délivrer. Après, le texte n’est pas pareil avec « Merci », il y a une très grande différence. Ici, c’est la femme qui remercie son gars pour ses biens faits. Mais dans « Délivrance » c’est plus lamentations.

Avez-vous une identité musicale ? Si oui, la quelle ?

Personnellement, il n’y a aucun style qui me définit, je ne suis qu’un chanteur. Et un chanteur n’est pas limité par un style quelconque. Moi personnellement, je ne suis qu’un artiste congolais, et un artiste congolais n’a jamais eu de styles. Il y a de la Rumba, il y a du Ndombolo…mais après tout ça c’est à moi. Je ne dirai pas que je fais telle sorte de musique ou que je suis plus focalisé sur telle ou telle autre. Déjà dans mon EP qui viendra, il n’y aura pas mal de styles.

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Pour vous, il est hors de question de parler d’album pour le moment ?

En vérité, un EP c’est déjà un mini-album. Pour l’instant, je me focalise sur mon EP. Il est constitué de 5 titres. Les gens ne seront pas déçus. J’ai sorti la première chanson, la deuxième, la troisième et on a essayé de voir comment ça a avancé. C’est là qu’on s’est dits, on n’est pas pressé mais prêt et précis.

On a eu à faire ce qu’on pouvait faire. C’est là qu’on s’est décidé de sortir un EP pour voir comment ça va avancer, s’introduire un peu dans le milieu et entrer encore en profondeur dans le terrain et essayer de voir comment ça va jouer.

Cet EP je l’ai baptisé « Premier pas » parce que c’est un très grand et premier projet que je sors. C’est ma première depuis que j’ai débuté ma carrière professionnelle. Il y a des frères qui ont réussi à le faire comme Gaz Mawete, ça marche plutôt bien. À mon tour, je me suis dit : pourquoi ne pas oser aussi. « Premier pas », c’est un enfant qui apprend à se tenir debout. Il y a des collaborations mais ça reste une surprise.

Il y a quelques mois vous avez revisité en cover le titre « Couleurs » de Fally Ipupa. Pourquoi ce choix ?

Déjà parce que c’est une chanson que j’aime. Quand son album « Tokooos II » était sorti, c’était la première chanson qui m’avait plus captivé. Je suis une personne qui est plus mélancolique dans ma façon de faire les choses. Tout ce qui est mélancolique m’attire facilement. C’est la chose qui m’a poussé à revisiter la chanson et rajouter une petite touche dessus pour que ça donne ce que ça a donné. Après, nous tous nous connaissons que Fally Ipupa est un grand artiste. Lui rendre hommage de son vivant, on ne pouvait pas louper.

Vous avez également participé à la Zubaboy Session de Pson. Quelles sont vos relations avec le chanteur de Lubumbashi ?

Il y a une bonne relation. On s’est vus deux fois. On parle bien. Mais musicalement parlant, attendez une surprise.

Avez-vous un producteur ?

J’ai un producteur. Je profite de l’occasion pour le saluer Gaëtan, monsieur mon producteur, monsieur Pablo Escobar. Je suis produit par la maison LMB. Qu’ils me donnent de la force, ils ne seront pas déçus. Là je suis en tour promo pour ma chanson « Délivrance » sortie récemment. Que les gens aillent découvrir. On est entrain de rajouter un plus dans ce qu’on fait. Pour les prestations scéniques, que les gens s’abonnent sur toutes mes pages sociales, ils ne manqueront pas de mes actualités. Ce qui est vrai, il y a plusieurs dates, on attend juste être prêts pour les boucler

Votre plus grand rêve musicalement parlant ?

Mon rêve est encore dans la tête. J’aimerais vraiment que ce que j’en rêve, se réalise. Je rêve vraiment à ce que ma musique aille très loin. Certes, à le dire, je ne saurai pas définir ce que je veux exactement, mais dans ma tête je sais voir ce que moi j’envisage. Un featuring de rêve, il n’y en a pas qu’un seul, il n’y en a plusieurs comme avec Fally Ipupa.

Je me suis toujours dit une chose : avant de sortir dehors, tu vas d’abord voir ce qu’il y a dedans. Si dans mon pays on m’accepte, dehors on va m’accepter. Donc, mon premier featuring de rêve c’est Fally Ipupa.

Les gens vous ont vu participer au casting en ligne du concours musical Best Of the Best 2022. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Déjà ce qui est vrai, je ne suis pas un nouveau dans Best Of the Best, je suis un ancien. Après, je m’étais dit comme je suis entrain de préparer mon EP de 5 à 6 titres, ça serait une très bonne occasion pour moi d’y revenir. Parce que Vodacom Best Of the Best est un télé-crochet qui donne la force aux jeunes talents. Ça te sort de 0 à 100.

Je me suis dit d’y aller encore une deuxième fois pour tenter la chance, que ça marche ou pas, j’aurai de la visibilité et de la force afin de l’associer avec les miennes et sortir un EP. Tellement que ça n’a pas marché, je ne dirai pas qu’on ne m’a pas sélectionné.

Après, il y a eu beaucoup de critères, ça parlait déjà beaucoup dans le chef d’autres personnes sur ma probable participation. Et cette édition, Ils ont préféré de ne prendre plus aucun ancien candidat. Mais c’était pourtant très bien parti parce que les gens s’étaient donnés à fond pour moi.

Un mot à tous vos fans

Merci à vous Eventsrdc de m’avoir accordé cette interview. Premièrement, merci à tous ces fans qui sont entrain de me donner de la force. Brazzaville, Kinshasa, Goma, le Congo entier, la Côte d’Ivoire, l’Afrique…il y a de la force qui vient de partout, je suis totalement content.

J’avais un souci avec ma chaîne YouTube, je viens d’en créer une autre, ce qui fait qu’il n’y a pas assez d’engouement dans les clips. Le Prince Danny est un jeune artiste congolais qui est entrain de se battre. Je voudrais juste avoir la force venant de toute la communauté congolaise.

Aujourd’hui, si il y a des grands dans la musique congolaise, c’est parce que cette communauté a accepté de les rendre grands. C’est la seule chose que moi je demanderai. Je suis un jeune artiste congolais, je demande de la puissance, de la force. Il y a beaucoup à offrir.

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CHADRACK MPERENG