RDC : Guerre, pillage…les multinationales et le Rwanda, une complicité crasse

Silence, on tue ! À l’insoutenable banalité de la guerre, la République Démocratique fait face depuis 1994 à travers le génocide rwandais. La gangrène de l’insécurité crasse a longtemps été la gestion des firmes transnationales à la mainmise puissante qui combattent à cor et à cri le pays de Lumumba épris de paix.

Seul face au monde. Face à son destin, la RDC démontre une résilience sans faille et défend bec et ongles sa souveraineté contre les guerres qui lui sont imposées. Ces guerres qui ont fait plusieurs milliers de morts prouvent depuis des décennies l’impuissance décisionnelle de la communauté internationale, dont les sanctions à géométrie variable n’ont jamais fait effet sur les ennemis de la paix.

En dépit de ce deux points deux mesures, la mobilisation ne faiblit pas dans le rang du peuple congolais, engagé courageusement pour enrayer les actions atroces, puantes et lâches du sanguinaire Paul Kagame, auteur d’une guerre froide dans le but de nourrir les entreprises technologiques américaines, canadiennes, françaises, britanniques etc.

Semblant d’investissement, hypocrisie…les multinationales ont raté le coche en RDC. Pourtant, la lueur d’espoir semblait écrire une toute autre histoire en 2019 lorsque Google, Appel, Intel, Nokia et autres arrivaient. Beaucoup voyaient en ce voyage une imminente amélioration économique conséquente du pays et un tournant vers l’épilogue d’une guerre interminable. Dommage qu’ils avaient tout faux. Contrairement à leurs prédictions positives, la situation s’est plutôt dégradée avec la multiplication des tueries, viols, pillages, surtout depuis l’élection du Président Félix Tshisekedi.

Une présence à l’objectif de sang qui se prouve avec les pillages des minerais de Appel (ayant reconnu ses opérations d’achat des minerais de sang en Afrique) au Nord et Sud-Kivu et en Ituri à la suite d’une plainte de Kinshasa à son encontre.

En dépit du sourire de façade de ces multinationales, leurs intentions immondes longtemps cachées ont été dévoilées au vu et au su de tous. Implanter certaines unités dans les provinces à minerais qui servent à la fabrication de leurs appareils était l’un de leurs objectifs après avoir rencontré les autorités congolaises pour des partenariats gagnants-gagnants. Fort malheureusement, aucun accord n’avait été signé alors que des discussions entre Kinshasa et ces multinationales avaient avancé. L’ex-ambassadeur américain en RDC Mike Hammer tweetait d’ailleurs : « Désormais, elles passeront par Kinshasa pour s’approvisionner en matières premières de leurs industries ».

L’arrivée des multinationales en RDC aura été égoïste et fantaisiste malgré les efforts du Président de la République à vouloir faire de notre économique parmi les plus fortes du monde.

La détermination de la RDC à défendre sa souveraineté ne désemplit. Des pays du monde ont-ils une dent contre nous ? Nos voisins montrent une double face, certains complices des rebelles aux côtés du Rwanda. Aussi, la traîtrise intérieure met en mal la volonté du gouvernement congolais à rétablir la paix. Voir l’ex-président de la CENI Corneille Nangaa rallier la rébellion est une trahison en l’encontre d’un peuple congolais uni qui, chaque jour, lutte pour sa paix durable.

Le réveil de la RDC passe notamment par une politique internationale claire et bien définie. Face au semblant d’effort de la communauté internationale, le pays doit avoir son destin en mains. La convoitise d’ennemis est grandissante. D’où, la lutte pour notre intégrité doit être notre priorité quotidienne.

RÉDACTION