RDC : La bibliophilie et l’interminable problème de droit d’auteur

Depuis la nuit des temps, la lecture nous procure non seulement du plaisir, mais aussi favorise de l’apprentissage et permet le développement de notre mental.

Avec la pandémie mortelle de covid-19 qui a occasionné le confinement, les humains éprouvent de plus en plus leur amour pour le livre qui s’avère être un outil puissant qui combat l’isolement et renforce les liens entre les personnes. En vue de promouvoir le plaisir des livres et de la lecture, l’UNESCO a institué le 23 avril de chaque année journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Sous le slogan « Ok. Donc, votre prochain livre est…? », cette journée promeut la lecture, la publication et les droits d’auteur de tous bords.

En RDC, pays bibliophile, la culture du livre trouve de plus en plus sa place, cependant l’épineux problème du droit d’auteur demeure.

 » Le livre a encore de beaux jours en République Démocratique du Congo. Le livre se trouve aussi à l’Internet. Les TIC à ce jour sont une opportunité du savoir. L’accès au livre est, il faut le reconnaître, difficile au regard de notre niveau d’alphabétisation et des facteurs socio-économiques« , a dit Harris Kasongo – poète rd-congolais.

Même si le livre se remarque de plus en plus en RDC, le statu quo du droit d’auteur demeure cependant un casse-tête. Secrétaire général de l’Adaco, Me Glody Muabila évoque la situation déplorable du droit d’auteur en République Démocratique du Congo causée notamment par la mauvaise gouvernance. Par ailleurs, il exige des reformes pour que tout redevienne à la normale.

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« En effet, bien qu’on peut penser que la situation des droits d’auteur en RDC ait évoluée depuis la promulgation de l’ordonnance-Loi N°86/003 du 5 avril 1986 portant protection des droits d’auteur et des droits voisins jusqu’à nos jours, laissez-moi vous dire que nous sommes encore au statu quo« , a déploré Me Glody Muabila.

En cette journée où l’on célèbre le livre et le droit d’auteur, le livre qui doit développer notamment nos fonctions cognitives, s’avère être un vecteur important pour notre vie. De plus, les auteurs qui produisent ces ouvrages doivent recevoir une reconnaissance morale et une rémunération équitable.

CHADRACK MPERENG