RDC : les artistes comédiens rd-congolais réclament la démission de Félix Kabange Numbi

Le social. Un de grands maux des rd-congolais présents en République Démocratique du Congo. Depuis plus d’une décennie, la situation sociale des rd-congolais ne fait que se dégrader. L’accès aux soins de santé demeure encore un luxe dans la Capitale comme en provinces.  » Les efforts « !

Selon les comédiens qui ont effectué une visite hier, 6 octobre 2016, à l’hôpital général de référence de Kinshasa pour assister un grand nom de leur secteur. La situation de cette structure sanitaire reste à désirer. Le ministre de la santé publique Félix Kabange Numbi censé gérer ce secteur s’est trop politisé à tel point qu’il n’a plus un oeil sur les hôpitaux publics et la qualité des soins dispensés à travers toute la république. Ces derniers se transforment progressivement en mouroirs.

Les comediens rd-congolais au chevet de Jean Shaka. Ph.Dr.Tiers
Les comédiens rd-congolais au chevet de Jean Shaka. Ph.Dr.Tiers

Déçus. Les artistes ont vu des scénarios désastreux à tous les niveaux. « Quelle référence !!!Référence en nombre de rats qui courent dans les couloirs ? Référence en manque d’hygiène ? Référence en équipement défectueux ? Référence en manque des médicaments essentiels au lit du malade ? Référence en limite de la maintenance hospitalière ? Référence en séquestration des patients insolvables dont l’état d’indigence ne fait l’ombre d’aucun doute ? », ont-ils lâché. Et de pourchasser : « …L’hôpital général de référence de Kinshasa est un lieu où se produit les drames les plus horribles devenus ordinaires… A l’hôpital général de référence de Kinshasa les inégalités sociales apparaissent clairement. Ceux qui n’ont pas les moyens ont du mal à avoir des soins de qualité… Mais qui dans ce pays a des moyens pour se soigner ??? …Excellence, quelle fierté a-t-on à être Ministre de la santé publique dans un pays qui a un mouroir pour hôpital de référence ! ». Ils réclament simplement la démission du ministre Félix Kabange Numbi.

Regret sur regret. Plus de peurs que des morts. Encore une fois, les artistes crient au secours et tiennent au changement social. Ceux qui étaient hier, à Mama Yemo n’ont pas voulu parler droits d’auteur. Ils ont préféré le silence. « Ce n’est pas seulement les morts du 19 et 20 qui sont choquants, mais les morts, les blessés, les malades de chaque jour dans ce pays dit le plus riche du monde sont plus choquants », ont crié à l’unisson ces artistes.

CINARDO KIVUILA