Interpellé depuis la soirée du lundi 24 octobre 2022 par l’Agence nationale de renseignements – ANR – le journaliste Steve Wembi n’a pas toujours recouvré sa liberté.
Selon certaines sources, Steve Wembi a été arrêté par les agents de l’ANR alors qu’il se présentait à un rendez-vous à Léon Hôtel à Kinshasa, accompagné de sa mère et de son épouse. Ces dernières ont été relâchées tandis que le journaliste est jusqu’à ces heures introuvable.
À en croire certaines indiscrétions, Steeve Wembi a été arrêté après un prétendu mauvais traitement des informations concernant la situation sécuritaire dans l’Est de la Rd-Congo. La même soirée, le journaliste et correspond de la Radio France Internationale Pascal Mulegwa a été également arrêté par l’ANR avant d’être libéré quelques heures après.
Après ces atteintes faites à l’endroit de ces deux journalistes, le Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme a, via son compte Twitter, condamné les différentes menaces et intimidations de plus en plus fréquentes contre les journalistes.
« Depuis le début de l’année, de plus en plus de journalistes couvrant l’actualité en Rd-Congo sont la cible de menaces d’arrestation par le service de renseignement, d’agression physique et d’autres formes de harcèlement », lit-on sur Twitter.
À cet effet, le BCNUDH condamne ces menaces et invite les autorités à prendre des mesures nécessaires pour les faire cesser et ouvrir systématiquement des enquêtes lorsque de tels cas se présentent.
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GLODY NDAYA