RDC – Musique : Après le BOB 2019, P.James apprête un EP plus urbain

Après sa brillante prestation dans Vodacom Best Of the Best, le jeune chanteur rd-congolais P.James communément appelé « Cerveau noir » est en pleine préparation de son deuxième EP annoncé plus urbain avant la réalisation des plusieurs featurings, qui sûrement les conduira vers la sortie officielle de son tout premier album qui n’a pas encore d’intitulé. Entretien.

 

Comment avez-vous vécu l’expérience BOB Class 2019 ?

C’était une belle expérience pour moi. Je suis quelqu’un qui aime bien le défi. Je voulais gagner le concours et d’élargir ma fan buzz. Je suis sorti vainqueur. Pourquoi je dis ça ? C’est parce que j’ai élargi ma base et j’ai aujourd’hui, des contacts qui me permettront d’aller plus loin.

 

Après cette aventure, qu’envisagez-vous ?

C’est la carrière qui continue en chaleur. Je suis au studio pour un certain nombre des morceaux. Mais avant cela, je compte déjà tourner le clip de la chanson « Nako bala yo ». Que toutes les personnes qui veulent figurées dans cette vidéo, qu’elles appellent mon équipe pour s’enregistrer. Qu’ils se manifestent. Parce que le clip sera top.

C’est moi qui vais produire le clip. Je pense que je serai accompagné par des personnes de bonnes voies.

https://soundcloud.com/eventsrdcfm243/itw-p-james-apres-bob-lartiste-prepare-du-lourd

Parlant de l’album, combien de titres comportera-t-il ?

Il est tôt de parler album. Je compte instaurer un système de larguer un certain nombre de singles. En fait, j’ai un projet d’EP avec six titres intitulé « Yoka », qui est réalisé depuis 2017 avec la production de Charlotte Dipanda. Il sera associé à un autre purement urbain. C’est pour donner de la nourriture à mes deux types de public, ceux qui veulent me voir en live et ceux qui veulent bien m’écouter dans de boîtes de nuit. Je suis le seul producteur de ce projet. Je continue à faire de demandes d’accompagnement. Mon équipe et moi, sommes prêts à discuter avec un producteur ou une maison d’édition.

 

Aujourd’hui, il y a un groupe des rd-congolais « Les combattants » qui ne veulent pas que les musiciens se produisent en Europe. Quel message pouvez-vous adresser à ces fils du pays ?

C’est ne pas mal de militer pour une chose. Mais il ne faut se tromper la cible. Nous ne sommes pas la cible de combattants. Un artiste musicien ne pas un moraliste ou un éducateur. Notre mission est de divertir et raconter des histoires qui touchent le public. Nous défendons aussi notre culture. Lorsque vous refusez que nous jouons en Europe, qui pourra le faire à notre place. Nous devons proposer notre musique à d’autres communautés. Lorsque nos compatriotes nommés combattants refusent que nous prestions hors de notre territoire, musicalement, nous resterons là où nous sommes.

 

Comment êtes-vous devenu un amoureux de la musique ?

Je n’ai pas choisi la musique. C’est plutôt elle qui m’a choisie. Ma mère était une chanteuse. A l’époque, elle chantait à l’église. La chance est que chez nous presque tout le monde chantait. Bien que mes frères et sœurs n’ont pas fait de la musique leur profession, pour moi, c’est un travail.

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Pour ma petite histoire, j’ai commencé à chanter à l’église. Après là, j’ai participé à la première édition de Vodacom Superstar, puis j’avais fait plusieurs concerts avec des grands artistes musiciens notamment Lexxus Légal et Akon, et quelques prestations en Europe et en Afrique. J’ai participé à The Voice Afrique Francophone. Puis, j’ai signé un contrat avec Charlotte Dipanda avant de le résilier pour nos respects de close. Après, j’ai évolué en mode solo en larguant plusieurs singles qui ont réussi. Le dernier concours en date remonte de 2019 où j’ai participé à Vodacom Best Of the Best.

 

En vous entendre parler, vous avez un riche parcours. A votre avis, qu’est-ce qui bloque les grands labels de venir vers vous ?

La plus part de maisons de production signent avec les artistes musiciens qui ont atteint un certain niveau. Ils regardent le nombre de vues sur YouTube, le nombre d’abonnés sur l’ensemble de vos pages sociales. Alors, pour un artiste qui fait de l’autoproduction, il est difficile pour lui de beaucoup dépenser pour mieux faire sa communication.

 

Je ne peux pas rester bras croisés. Je continue de travailler en gardant l’espoir qu’il y aura un label qui viendra me faire signer un contrat. Je suis sûr que les choses marcheront positivement.

https://soundcloud.com/eventsrdcfm243

Comment vous contacter ?

Pour booker P. James Le cerveau noir c’est très facile. Mon équipe est joignable au +243815138232. Nous sommes très réactifs sur les réseaux sociaux, Instagram et Facebook : @PJamesofficiel, Twitter : @PJames et Youtube : P.James

 

CINARDO KIVUILA

ETIENNE KAMABLA

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