RDC : Nouvelles Taxes imposées aux opérateurs des télécommunications, une décision qui fait des ravages

Alors que la Fédération des entreprises du Congo alertait sur l’incidence négative de ces taxes, les tensions entre opérateurs de télécommunications et l’ARPTC ont malheureusement persisté. 

Une persistance après moult échangent de correspondances sur la problématique des nouveaux prélèvements institués par le Gouvernement dont l’impacts sur les tarifs des services de télécommunications sont à craindre.

Violant la loi n° 20/017 du 25 novembre 2020 relative aux télécommunications et aux TIC que celle relative à la liberté des prix et à la concurrence, cette décision du régulateur aura un impact sur la population qui n’aura plus certaines offres généreuses offertes par les opérateurs, et sur les revenus qui vont réduire leurs investissements et ralentir le déploiement de leurs infrastructures à travers le pays.

Cette situation est loin de favoriser un climat des affaires propice aux investissements et au développement du secteur de télécommunications en RDC. D’où, la Fédération des entreprises du Congo, chambre de commerce et d’industrie et principal organe patronal en RDC n’a cessé de faire appel aux différentes parties prenantes de favoriser le dialogue et les concertations en vue d’aboutir à des solutions harmonieuses.

Il y a lieu de noter que lors de la deuxième réunion d’évaluation de l’état de la mise en œuvre des réformes et assignations ministérielles en matière de climat des affaires en République démocratique du Congo présidée par e Président de la République, Félix Tshisekedi, le lundi 11 juillet à la Cité de l’Union africaine ; le chef de l’Etat a lui-même souligné que combien la question du climat des affaires est une question qui lui tient particulièrement à cœur « parce qu’il est question de voir comment attirer les investisseurs et améliorer pour ceux qui sont là. »

Il y a donc lieu de jeter un regard particulier à cette situation car sans un bon climat des affaires, il sera difficile de capter des investissements sérieux dans notre pays.

RÉDACTION