Bob Elvis vide son sac dans son nouveau clip « L’élu » publié le vendredi 29 mai 2022. De ses débuts compliqués dans le rap à son engagement, le rappeur rd-congolais a évoqué son parcours parsemé d’embûches et de gloire. Découvrez maintenant sur Eventsrdc !
Ses punchlines incisives demeurent son identité dans le rap. Bob Elvis figure dans le cercle fermé des rappeurs rd-congolais qui appuient là où ça peut faire très mal. L’auteur de « Lettre à ya Tshitshi » reconnait bien être un haut-parleur tel un vrai baroudeur. C’est ce qui lui crée d’ailleurs des ennuis durant sa carrière.
Cinq mois après avoir dévoilé le clip de « Peuple aboyi RAM », celui qu’on surnomme « Ya Bob » revient sans fracas médiatique avec « Élu ». Un clip sombre et sobre où il raconte sa vie, son parcours dans le rap et dans le mouvement hip-hop.
Bob Elvis vide son sac
Bob Elvis a fait bouger les lignes il y a quelques grâce à « Lettre à ya Tshitshi ». Emmené par son militantisme, le rappeur ne recule jamais face aux menaces. Tout un symbole.
Pour son nouveau clip « L’élu », Bob Elvis raconte son parcours dans le rap, ses débuts difficiles ainsi que sa vision d’artiste engagé. « Dire la vérité ça attire les ennuis, ça m’a séparé des gens et j’ai failli plusieurs fois perdre la vie. Je ne compte pas les menaces, je ne compte pas les boycotts […] Le système a tout fait pour m’étouffer. Censuré depuis des années pourtant je ne suis qu’un artiste. Pour stopper mon élan, on m’a enlevé trois jours dans une pièce toute noire, sans manger sans rien boire », rappe-t-il.
Et de rappeler : « J’ai tout pris du hip-hop mais j’ai aussi donné. Sans moi, Trace Congo serait une chaîne rumba. Seuls les vrais le savent […] Les chroniques de Bob Elvis, c’était aussi moi, vas sur Talents2Kin. J’amène la Clef meilleur album rap 2015, j’ai gagné face à Lexxus Legal et Leonis ».
Enfin d’enfoncer le clou : « Depuis 4 ans je fais revivre le rap engagé, sans la promo, sans les médias, sans me décourager. Tous les visionnaires sont incompris au début, mais on ne force pas la nature quand on sait qu’on est l’élu […] Je suis un militant, je suis un résistant, de fois on m’appelle Ya Bob futur président ».
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CHADRACK MPERENG