Taxe sur les Smartphones : Quand Kibassa privilégie sa taxe plutôt que la lutte contre les téléphones contrefaits

Peu avant l’entrée en vigueur de la taxe sur les smartphones prévue le 24 septembre 2020, les modalités pratiques de mise en oeuvre du RAM pour l’enregistrement des téléphones portables ont été dévoilé.

 

Au cours d’une interview avec nos confrères de la radio Top Congo FM, le ministre rd-congolais des Postes télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication – PTNTIC – Augustin Kibassa Maliba, initiateur de cette taxe, a fait savoir qu’avant que l’Autorité de régulation des potes et des télécommunications au congo – ARPTC -puisse procéder au blocage des sims, un moratoire de deux ans sera accordé aux utilisateurs des téléphones contrefaits et 60 jours seulement pour ceux qui n’auront pas payé la taxe de 1 ou 7 USD pour le service d’enregistrement des téléphones portables.

Quelques téléphones smartphones actuels. Ph.Dr.Tiers

 

En d’autres termes, le délai de coupure accordé aux utilisateurs des téléphones contrefaits est longuement prolongé comparé à celui accordé pour le payement de cette taxe, qui depuis son annonce dérange les esprits. Or, la santé de la population à travers cette présumé lutte contre les téléphones contrefaits devait être privilégiée que cette taxe qui revêt les couleurs d’une arnaque.

 

Cette tendance d’Augustin Kibassa confirme davantage cette idée selon laquelle la nouvelle taxe sur les Smartphones est une manière rapide pour lui de se remplir les poches et de préparer les prochaines élections. L’idée de lutter contre le le vol des téléphones et la contrefaçon n’est que mascarade puisque l’utilisateur d’un téléphone contrefait pourra continuer de jouir de son téléphone, aussi longtemps que la solvabilité à la taxe est assurée.

 

La population rd-congolaise a beau crier concernant cette taxe, personne n’a volé à son secours. Ce jeudi 24 septembre 2020 aura lieu le lancement du RAM. Pourquoi Félix Antoine Tshisekedi, l’héritier du slogan le peuple d’abord préfère-t-il le silence ? Serait-t-il parmi les premiers bénéficiaires de cette taxe ?

 

« Le peuple d’abord ! »

LA RÉDACTION