Verckys Kiamuangana -nouveau PCA de SOCODA

Le saxophoniste rd-congolais Verckys Kiamuangana Mateta venait d’être élu nouveau PCA de la Société Congolaise de droits d’Auteurs et de droits voisins (SOCODA) il y a quelques minutes, au cours des Assemblées Générales qui se sont tenues durant trois jours (du 14 au 16 juillet), au salon rouge du Ministère des Affaires Etrangères, à Kinshasa.

Espérons que cette fois-ci, il travaillera correctement. Car, l’on sait très bien que ces derniers n’a jamais bien géré une entreprise. L’histoire nous renseigne qu’il a échoué dans tous les fronts, -à l’UMUZA, à la SONECA, au studio Vévé …

Lorsqu’il assumait l’intérim du comité Mondonga il y a presque deux mois, il était objet de plusieurs contestations par le comité Paulin Mukendi. L’on se souviendra que le feu King Kester Emeneya Mubiala l’avait surnommé « Wazola Nzimbu » en Kikongo, « Cupide » en français, parce qu’il nageait souvent dans des mauvaises combines.

Verckys Kiamuangana Mateta -nouveau PCA de la SOCODA. Ph.Artistes en danger
Verckys Kiamuangana Mateta -nouveau PCA de la SOCODA à l’annonce des résultats au salon rouge des Affaires Etrangères à Kinshasa. Ph.Artistes en danger

Aujourd’hui, il revient aux affaires. Quel sera l’avenir pour les droits d’auteur et droits voisins? Est-il en accord avec les ex. SONECA qui réclament encore la fin de la liquidation de leur société?

Dossier très sensible qui ne profite qu’aux gros poissons.

La gestion de la SOCODA ne s’épanouira le jour où l’on comprendra que gérer une telle institution requiert des compétences plus pointues en gestion, management, droits de priorités intellectuelles et artistiques… Autant dire c’est une fonction, un métier à part entière et… entièrement, à part qui ne s’appuie pas d’abord sur les talents créatives d’un artistes.

Depuis Maïsha Park, personne ne semble avoir compris et tiré des leçons des échecs qui se sont succédés. Car nommer un artiste pour gérer les droits des autres artistes c’est créer un incubateurs à tensions conflictuelles.. C’est ouvrir une boite de pandore!

La crise qui secoue la musique Congolaise n’est pas à mettre seulement sur le compte d’une carence dans la production. Il y a une carence profonde qui requiert des des reformes structurelles bien plus profondes en professionnalisation de ce qu’on appelle  » LES METIERS DE LA MUSIQUE  » et dont les compétences qui ne sont pas forcément à la portée des artistes

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