Le démon de la barbarie n’a pas quitté le mouvement sportif rd-congolais. Il a marqué sa présence au cours de la 3ème journée de la Vodacom Ligue 1, disputée, ce lundi 2 septembre 2019, entre les oranges du FC Renaissance et les anges et saints de SM Balende, qui s’est soldé par un nul (1-1).
Au terme de cette explication, les éléments de la police nationale congolaise étaient au centre des actes de barbarie face aux supporters de Fibo au stade des martyrs de la Pentecôte à Kinshasa.
Dans un match plaisant, Renaissance a pris l’avance au marquoir, grâce au superbe but de Tusilu Bazola (43e). Les hommes de Papy Kimoto ont perdu le contrôle du match à la deuxième période, jusqu’à écoper un carton rouge par son joueur Nsungu Mafwana (87e).
Les saints se sont illustrés sur un coup de pied arrêter pour égaliser par le truchement de Kabeya Mulunda (89e), après la faute de main du portier de Renaissance, Ndala Diemu.
Ce jeu égal a révolté les supporters Fibo qui n’ont pas pu gérer le manque de lucidité de leur gardien. Alors qu’ils n’avaient pas toutes les informations sur le mécontentement des supporters orange, les éléments de la Police ont ouvert les flacons de bombe lacrymogène sur les admirateurs de la formation blanche, verte et orange de Kinshasa.
Au regard de ce geste moins professionnel, les supporters ont transformé les installations sportives des martyrs à un champ de bataille où ils ont cassé les vitres de la tribune d’honneur.
A ce stade, les journalistes sportifs n’avaient même pas le moyen de tenir la traditionnelle conférence de presse de peur de sortir de ce lieu avec des graves blessures.
Ces événements se sont déroulés quelques jours après le message de sportivité et de fair-play par la Ligue Sportive pour la Promotion et la Défense des Droits de l’homme – LISPED -, chapeauté par Alain Makengo.
ETIENNE KAMBALA