A l’approche de son divorce avec Airtel, Fally Ipupa se voit en freelance

Au mois de mars de l’année 2018, le contrat liant Fally Ipupa et Airtel  RDC, société des télécommunications, touchera à sa fin. La Merveille  deviendra un électron libre au terme de ce contrat, lui qui a déjà appris à évoluer en free avec les sociétés brassicoles depuis la fin de sa liaison avec Bracongo.

L’artiste, certainement, ne signera plus pour une très longue période avec une société de télécommunications après 3 ans de partenariat avec Airtel. Selon certains experts en communication et marketing interrogés à ce sujet, signer un contrat à longue durée handicape l’artiste à succès. « Il  est souhaitable que Fally ne re-signe plus pareil contrat. Cela lui permettra de jouir réellement de sa renommée. Sinon, il limitera des sollicitations », ont-ils conseillé. Et des sources proches de l’artiste d’estimer: « Airtel RDC n’a pas bien exploité ou tourné l’artiste durant ces trois années de partenariat. Fally n’a pas joué dans toutes les provinces de la Rd-Congo comme prévu dans le contrat. Le tour de la Rd-Congo n’a  réellement pas eu lieu quand bien même l’artiste continuait à  percevoir  annuellement USD 100.000 de cachet ». Puis: « en contrepartie, cette société de télécom a utilisé son image dans des panneaux publicitaires et autres campagnes publicitaires et a marqué sa présence dans certains concerts publics ou VIP ».

 

A les en croire, l’un des grands moments de la collaboration Fally-Airtel a été l’accueil à l’aéroport international de N’djili du footballeur ivoirien, Yaya Touré, par Fally Ipupa à Kinshasa. Ensemble avec d’autres ambassadeurs de la marque Airtel, ils ont œuvré  à l’exécution de l’agenda de la star ivoirienne du ballon rond dans les zones périphériques de Kinshasa et au Kimpiski Fleuve Congo Hôtel pour un concert privé.

 

La déception de Fally Ipupa

Selon des personnes bien introduites dans le milieu de l’artiste, l’artiste n’est pas satisfait de ce partenariat. Pourquoi ? « Fally n’a pas rencontré ses fanatiques du Congo profond. Chose qui constitue le plus grand rêve de sa carrière musicale. L’artiste tient à jouer dans les agglomérations rd-congolaises où ses œuvres sont consommées et les montrer à la face du monde », ont-elles expliqué, croyant au fait que  cette démarche fera  réellement  d’El Rey Mago le Roi de sa génération.

 

« Emerveiller les fans d’ailleurs, c’est  bien. Chez soi, c’est mieux », a lâché, sous couvert d’anonymat, l’analyste mélomane de la musique du pays de Luambo Makiadi. Et d’estimer: « les entreprises de tous les secteurs confondus  tiennent à vendre. Fally, au vu de sa notoriété, est à même de faire vendre. En évoluant en freelance, Fally verra ces entreprises courir derrière son équipe managériale pour caler des dates et bouger en bien leurs chiffres d’affaires ». Cet analyste est d’avis que les enchères seront sûrement revues à la hausse et l’artiste s’engagera avec les plus offrants.

MIRIAM NZEKE