CAN 2019/ Affaire corruption du gardien Zimbabwéen : Moise Katumbi dissipe tout malentendu

72 heures après la raclée de la Rd-Congo sur le Zimbabwe (4-0), le dimanche 30 juin 2019, dans le cadre de la 3ème et dernière journée de la CAN Égypte 2019, le média malgache « La Gazette de la Grande Ile » avait annoncé que le portier zimbabwéen, Alexis Tshipezeze était corrompu par le président du TP Mazembe, Moïse Katumbi Chapwe.

Obligé de dissiper tout malentendu, Moïse Katumbi a adressé une correspondance à la Confédération africaine de football – CAF – pour dénoncer cette fausse accusation qui sape son image en tant que membre de la commission d’organisation de la CAN 2019. « Au vu du contenu dudit article et à titre liminaire, force est de constater qu’il s’agit d’un récit romancier totalement partial et non d’un travail d’ordre journalistique. En effet, l’article porte des accusations graves à l’encontre de Monsieur Katumbi », lit-on sur la feuille blanche de la correspondance signée par Grégory Ernest, le conseiller de Katumbi.

La lettre renchérit : « Monsieur Katumbi souhaiterait d’ailleurs souligner qu’à la date des prétendus faits, il avait déjà quitté l’Égypte et était donc dans l’impossibilité physique d’approcher un quelconque joueur. Son passeport le confirme. Ainsi, Monsieur Katumbi est arrivé en Égypte la veille du match d’ouverture en qualité d’invité (lors de ce match) de la CAF à la fois en tant que membre de la Commission d’organisation de la CAN et Président du TP Mazembe. Juste après ce match d’ouverture, Monsieur Katumbi a décidé d’assister au premier match de la RDC contre l’Ouganda. Immédiatement après ce match, Monsieur Katumbi a quitté l’Égypte pour rentrer à Bruxelles. Même avec les joueurs de la RDC, Monsieur Katumbi n’a pas eu le moindre contact ».

Par ailleurs, Moise Katumbi sollicite des sanctions à l’endroit des promoteurs de cette diffamation. « Monsieur Katumbi requiert que la CAF agisse promptement afin de sanctionner les affiliés ou autres membres derrière cette diffamation », conclu la correspondance.


DANNY KABANGA