Chansons interdites : Ados Ndombasi monte au créneau contre la CNCCS et exige sa suppression

Le député national et opérateur culturel Ados Ndombasi est monté au créneau après la décision de la Commission Nationale de Censure des Musiques et des Spectacles d’interdire toutes diffusions sur les médias traditionnels, les chansons « Nini tosali te » du groupe MPR et « Lettre à ya Tshitshi » de Bob Elvis.

Dénonçant une décision illégale qui va à l’encontre de l’article 23 de la constitution rd-congolaise qui dispose que « toute personne a le droit à la liberté d’expression« , Ados Ndombasi exige la suppression de la CNCCS qui selon lui, n’a pas sa place dans une démocratie.

« Il est inacceptable de restreindre sciemment la liberté d’expression de nos artistes, inacceptable qu’en plein 21ième siècle ces genres de pratiques soient cautionnées dans un État dit de droit. C’est un recul considérable de l’exercice des libertés fondamentales dans notre pays« , a déploré l’élu de la FUNA.

Par ailleurs, Ados Ndombasi annonce qu’en conformité avec les dispositions des articles 138 de la constitution et 170 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une question orale avec débats sera adressée à la Ministre d’État, Ministre de la justice, Rose Mutombo en ce qui concerne la commission de censure.

Lire aussi :

Musique : Bob Elvis écrit une « Lettre à Étienne Tshisekedi » depuis l’au-delà (VIDÉOCLIP)

Notons que cette décision de la CNCCS à interdire toutes les diffusions sur les médias traditionnels les chansons « Nini to sali te » et « Lettre à ya Tshitshi« , a provoqué un déferlement de critiques.

Lire aussi :

MPR : « Nini tosali te », la description de la situation sociale tragique en Rd-Congo (VIDÉOCLIP)

Après examen, le ministère de la justice a ordonné à la CNCCS de lever sa décision qu’il a jugé illégale.

CHADRACK MPERENG