En musique, la voix est inhérente aux instruments. En plus des cordes et des instruments à vent, les percussions jouent également un rôle prépondérant. En Rd-Congo et au Congo-Brazzaville, le percussionniste est indispensable dans les orchestres notamment modernes mais n’est souvent pas reconnu à sa juste valeur laissant tout l’honneur au seul chanteur.
Musicien traditionnel, chanteur, danseur et batteur, Eddy Mboyo estime que le percussionniste mérite d’être mis sur le devant de la scène. La percussion, cet instrument de base qui participe activement à l’orchestration doit être valorisé selon le directeur du Festival Mbonda Elela.
« Le percussionniste est moins considéré dans nos groupes musicaux modernes surtout. Le percussionniste est comme une personne secondaire. Or, le tam-tam est un instrument de base. Dans la percussion on retrouve aussi la batterie que les gens appellent drum. C’est ce qui est la batterie dans une voiture », a-t-il souligné.
Estimant important qu’un bon percussionniste passe par la formation, Eddy Mboyo plaide dans la foulée pour la valorisation de cette personne orchestre.
« Ici chez nous, c’est comme si les artistes ne reconnaissent pas la valeur de ces instruments mais il y a certains qui en reconnaissent dont le feu Papa Wemba, Reddy Amisi, King Kester Emeneya. Le percussionniste ne peut pas être dans l’ombre, c’est quelqu’un qui mérite la promotion, qui mérite d’être au vu et au su de tout le monde parce que ce qu’il fait c’est fantastique. »
Notons que la Rd-Congo et le Congo-Brazzaville regorgent un florilège de percussionnistes qui marquent ou ont marqué la musique du Pool Malebo tels que Petit Pierre Yantula, Jean-Émile Biayenda…
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MARIE LOTENGO