FICKIN 2020 : Les portes se sont fermées dans l’allégresse

La 7ème édition du festival international du cinéma de Kinshasa – FICKIN – a vécu. Après quatre jours d’intenses activités avec une programmation variée. Ce soir (14 novembre 2020), à l’Académie des beaux-arts à Kinshasa, les portes se sont fermées dans la joie avec la récompense des génies du 7ème art en République Démocratique du Congo.

 

 » En voyant cet engouement, je pense qu’il y a ce besoin d’exister à travers le cinéma. Bonne soirée et bon vent à FICKIN. Je parie que la 8ème édition sera encore excellente « , a souhaité Henri Kalama Akulez -DG de l’académie des beaux-arts et l’un des parrains de cette édition.

 

Optimiste et ravi de la grandeur de ce 7ème acte coordonné par Ephraim Buyikana, Tshoper Kabambi initiateur du FICKIN s’est exprimé en ces termes :  » Tant que le soleil continuera de se lever ce festival existera et ira même à plus 200 éditions. À mes collègues cinéastes et aux cinéphiles, cet événement n’est ni une affaire de Tshoper, ni de Bimpa Production, ni d’Ephraim. C’est une affaire de tous. D’où, vos conseils, idées et autres sont les bienvenus « .

La réalisatrice-productrice Nolda Dimonekene et le réalisateur-producteur Tshoper Kabambi au Fickin 7. Ph.Dr.Tiers

 

Après débats et délibérations, tous les jurys rattachés aux différents prix ont désigné les meilleurs comme suit :

– Meilleur documentaire : Dawa
– Meilleur court métrage international :
– Meilleur film panafricain : Lifuti
– Meilleur film national : Après tout
– Meilleur directeur photo : Jimmy Kisalama
– Meilleur réalisateur : Sheriya
– Meilleure photo : Exaudus
– Meilleure actrice continentale : Diane Kamuanga
– Meilleure actrice : Chouchou
– Meilleur son : Mohamed Hamedi
– Prix du jury : Leteta
– Meilleur montage : Michael Christophas
– Révélation de l’année : La manie du vieux et Œil pour oeil
– Meilleur acteur : El Bass

L’acteur rd-congolais Moyindo Mpongo et l’actrice rd-congolaise Amor Lombi aussi présents au Fickin 7. Ph. Redone Communication RDC

 

Pour booster davantage ce secteur qui peine de décoller par manque des financements, l’Académie des beaux-arts à travers son directeur général Henri Kalama est prêt à accueillir la prochaine édition.

 

Il sied de signaler que durant ces quatre jours, la sécurité et l’hygiène étaient irréprochables. Les gestes barrières pour limiter et bloquer la chaîne de contamination à la covid-19 étaient respectés à tous les niveaux.

CINARDO KIVUILA